@Jean-Luc Picard-Bachelerie
Si l’on sort des polémiques inutiles et des raisonnements de petits comptables (je ne dis pas cela pour vous, mais pour un grand nombre d’intervenants sur le sujet), pour prendre un peu de recul et « avoir une vision », quel est le bon sens ?
Quel que soit le système de retraite, nous (la totalité des 68 millions de consommateurs français) ne nous
partageons que la production des actifs du moment. C’est cela la vrai réalité d’un système par répartition qui est le seul réaliste.
La retraite par répartition, c’est donc
- définir la part du gâteau que les actifs laissent aux
retraités (et le « 13% stable » n’est pas raisonnable avec l’évolution de la
démographie)
- trouver une règle équitable pour se partager cette
part de gâteau entre retraités, et le total cotisé semble équitable car
il traduit la participation de chacun à la production sur une vie
entière d’actif.
En détails,
sur « On peut aussi faire participer la totalité des salaires » : bien sur ! l’équité, c’est un prélèvement de même % sur l’ensemble des superbruts (naturellement avec un ajustement des salaires car certains sont indécents, trop haut ou trop bas)
« il y a aussi une question du chômage qui est entretenu par l’Etat » : il est évident que dire (comme EM) que chômage zéro, c’est 5% de chômeurs est un réel scandale. L’objectif (réaliste, mais si !) est travail garanti pour tous, zéro chômeur.
« suppose une sortie du système capitaliste » évident aussi que le libéralisme actuel nous a conduit dans des situations anormales, avec notamment le pouvoir non aux citoyens via des états, mais aux mains de quelques uns via des multinationales. Effectivement à corriger pour aller (revenir ?) vers une maitrise de leur sort par les citoyens, sans tomber dans les travers d’une lourde organisation inefficace à l’ex soviétique.