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Commentaire de Hervé Hum

sur Marx, l'augmentation des salaires et l'abolition du salariat


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Hervé Hum Hervé Hum 6 janvier 2023 13:37

@André

Le problème, c’est que vous raisonnez sur la base de la logique capitaliste, tout comme Marx et de ce fait, vous êtes incapable de raisonner autrement, faisant que vous ne pouvez pas sortir du modèle capitaliste, seulement en dénoncer les biais, mais sans pouvoir les corriger car toutes les solutions que vous trouverez s’appuieront sur le modèle capitaliste. C’est l’impasse de Marx et cie.

En réalité, il faut distinguer les moyens ou outils et l’usage qui en est fait pour atteindre le but recherché.

Ainsi, dans une société dont l’économie productive reposant sur la division du travail,, vous n’avez aucun moyen d’abolir le principe du salariat en dehors de l’esclavage et encore, pour la partie manutentionnaire, pour la partie intellectuelle cela ne fonctionne pas ou à la marge. 

En modèle communiste, il n’y a de capital que la somme des moyens humains et matériel disponible et exploitable. Cela vaut aussi pour le modèle capitaliste actuel, sauf que ce sont seulement ceux qui disposent de la réserve monétaire et de la propriété immobilière donc de l’outil de production, qui décident de l’usage du capital.

En modèle capitaliste, le but de la plus-value et du profit consiste uniquement à permettre l’exploitation du mérite d’autrui à son profit indépendamment de son propre mérite personnel.

En modèle communiste il ne s’agit pas de donner à chacun la même chose (l’égalité absolue entraine une inégalité relative), mais selon son mérite personnel à servir l’intérêt général définit par la somme des besoins de chacun dans les limites des contraintes jugés supérieures que sont les droits des générations futures et du respect des autres formes de vies.

Le but du capitalisme étant donc de permettre à la minorité la plus vindicative et prédatrice (à la différence des autres animaiu, l’humain ne tue pas sa proie, mais trouve infiniment plus profitable de la faire travailler pour lui, mais le lieu commun est toujours de s’emparer du temps de vie de sa proie, soit en totalité d’un seul coup, soit en partie sur le long terme).

Bref, toute plus-value donnant un profit tiré de la propriété privé est une prédation sur autrui, dès lors où elle n’est pas justifié par le mérite personnel où ce dernier est toujours calculé sur la base de la plus-value apporté par la personne mais toujours en relation avec tous les autres.

L’intérêt général étant la somme des utilités particulières à l’accomplissement de la volonté générale. Dire que l’intérêt général est la somme des intérêts particuliers revenant à dire qu’il n’existe pas d’intérêt général mais seulement des intérêts particuliers soit convergent, soit divergent ou enfin, indifférent. 


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