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Commentaire de velosolex

sur Vive la Révolution Iranienne !


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velosolex velosolex 5 janvier 2023 16:35

Comme l’Afghanistan, l’Iran n’a guère jamais connu la liberté. Mais au moins elle n’a pas été toujours ,elle, sous la férule des islamistes. L’iran que j’ai connu d’avant la révolution était un pays étonnant, qui n’était pas sans ressembler aux monarchies du golf, mais sans l’opression religieuse. L’image qu’elle donnait, d’une sorte de Suisse prospère, au miliieu de pays bien plus pauvres, était très trompeuse. Passer de l’afghanistan ou du pakistan à l’iran, produisait un choc au voyageur, comme celui du passage d’un millénaire à l’autre. 

Comme ceux qui ont traversé aussi le Liban des années 70, d’avant la guerre, en traversant la plaine de la Bekaa, personne n’aurait plus se douter de ce qui allait se passer.

L’argent coulait à plein pipe line. Des Mercedez, des villas prospères, des routes impeccables, des biens apportés d’europe par tous ces camions internationaux dont certains étaient dévalisés dans le Kurdistan ou, renversés dans les congères, du coté de Tabriz, car l’hiver dans le nord est très dur. Il était possible d’avoir des relations avec les Iraniens cultivés, parlant anglais et même parfois Français. A l’époque, les médias disaient que l’iran, une des premières armées et économie pétrolière, et qui nous achetait des mirages en pagaille, serait le grand leader oriental. C’était une société qui semblait ouverte ét tolérante. Même si c’était un autre monde dans les campagnes, les véritables gagnants de la révolution, prenant leur revanche, avec les reilgieux.

Les jeunes femmes allaient à la fac nue tête, bien sûr, car les religieux n’avaient aucun droit sur la société civile, et étaient très surveillés par la police, quand ils n’avaient pas fuit à l’étranger. J’avais un ami pilote d’essai et qui était de confession hindouiste. Je me demande ce qu’il est devenu....Néanmoins, derrière le décor on s’apercevait rapidement que c’était une société de surveillance, avec à sa tête, le Shah, un paranoïaque notoire, qui fut ramené de force par les américains des USA, tant il avait peur d’une révolution. L’avenir lui donnera raison...La paranoia de l’hommé était semblable à celle de l’empereur Bokassa. A Persepolis, en 71, dans un baroud démesuré, il se mettra en scène dans un spectacle où il rencontre Cyrus, le premier roi des perses https://bit.ly/3Z7k6LD

Les portraits du shah tronaient dans tous les lieux publics, dans le halll du moindre hotel. Un blocage se faisait et un sourire crispé venait dés que le nom de l’homme soi disant aimé par tous était évoqué. La Savak, police d’état dont le nom faisait trembler, comme celui de la Gestapo, est néanmoins tombée, lors de cette révolution où certains crurent que Khomeny ne venait que pour une transition politque. On se rappelera que certains intellectuels, tel Michel Foucault, se fourvoira en faisant son apologie. Il y a ce très bon livre « le shah », écrit par Rudyard Kapuscinsky, un journaliste Polonais, appartenant alors au bloc des non alignés, et dont les écrits restent très pertinent, de celui du « Négus », à « Ebene ». Une sorte d’Arthur Londres moderne. 


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