@chapoutier
’’Quelle raison l’otan avait t-elle besoin d’augmenter sa zone d’influence ?’’
La réponse va de soi, tout empire tend à s’étendre et à chercher à réduire les rivaux. Et on est d’accord que sur ce coup, c’est à tort que les ’’atlantistes’’ ont pensé que la Russie laisserait son vassal historique s’attacher à un autre suzerain.

Les anglo-saxons ont été en pointe pour apporter leur soutien à l’Ukraine, mais c’est une extrapolation que de penser qu’ils auraient ’’interdit’’ à Zelensky de négocier, bien au contraire Zelensky avait fait des propositions conciliantes y compris pour le Donbass, qu’il a réitéré en mars, mais Moscou voulait davantage.

Concernant le propos de Poutine de faire tomber le gouvernement de Kiev, c’est tellement évident avec le discours de dénazification, l’envoi de camions remplis de militaires en attente devant Kiev et l’encerclement de la capitale en tout début de campagne. Certes, cela a été nié dans un premier temps, mais on la preuve par les déclarations de Lavrov en juillet dernier lors d’un sommet de la ligue arabe (cf média marocain) ’’...Lavrov a déclaré que Moscou était déterminée à aider les Ukrainiens à « se libérer du fardeau de ce régime absolument inacceptable »’’

Concernant l’inattendue résistance des ukrainiens, tout le monde a été surpris, les occidentaux les premiers, qui avaient évacué leur ambassade de Kiev.
Je précise que si j’écris que Zelensky est entré dans le personnage de son rôle d’acteur, il m’exaspère néanmoins par le véritable ’’chantage affectif’’ pour exiger de l’aide, en adaptant le discours pour chaque pays (en cela j’avais écrit ironiquement que la marionnette devenait marionnettiste).

Je pense qu’aujourd’hui les moins à l’aise dans leurs baskets devraient être ceux qui écrivaient fin février dernier sur le présent site que l’affaire serait torchée en moins de deux, que la supériorité russe écraserait l’Ukraine et l’occident dans la foulée.
Mais l’affaire n’est évidemment pas non plus dans le sac pour l’Ukraine aujourd’hui, on est en dead lock sur le terrain, et les destructions par les missiles russes ravagent les infrastructures ukrainiennes.

Je rappelle que ma position est contre la géopolitique des blocs et favorable à la négociation.