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Commentaire de Rémy Mahoudeaux

sur Le bon citoyen sans dissonance


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Rémy Mahoudeaux Rémy Mahoudeaux 11 novembre 2022 17:30

@Hervé Hum
Merci de votre commentaire. 
Je suis d’accord avec le fait qu’en logique causale appliquée, une action soit toujours imputable in fine à des personnes. Il n’empêche que Jean-Paul II a inventé le concept de structure de péché pour décrire une structure humaine (a minima un ensemble de règles et une gouvernance applicables à une population) intrinsèquement incapable de ne pas produire du mal. La pérennité des contraintes, normes, usages, décisions au delà des mandats et de la vie des décideurs, la multiplicité et la complexité des organisations, des règles et des décideurs font que les « choses » cessent d’être neutres comme un outil simple, votre marteau. Mais ces structures complexes, peccamineuses ou non, demandent ou exigent une certaine loyauté. L’exemple basique est que si votre nation est attaquée, vous la défendez, parce que si vous ne la défendez pas, elle n’a plus de destin qui pourrait être commun à son peuple. Ainsi, je peux tenter d’être loyal à ma nation, même si le chef de l’état est indigne, à l’état qu’il sert si mal et qu’il dévoie puisque je paie mes impôts et respecte le pacte social,

à mon église (malgré tout) même si j’ai la faiblesse de croire que le pape se plante sur de nombreux sujets ou priorités. Alors, au-delà de la responsabilité directe de ceux qui incarnent une gouvernance, il faut aussi jauger la capacité d’une organisation à produire du bien. En l’occurrence du bien commun. C’est du moins mon opinion. 
Cordialement, 


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