Dans cette affaire, qu’avons-nous ? Une gifle donnée il
y a un an par un homme à sa compagne et qui a reconnu ses torts et exprimé ses
regrets et un divorce en cours à l’amiable selon la formule consacrée.
Des policiers,
difficile de ne pas penser à un syndicat
qui lors de la campagne électorale présidentielle a fait défiler les candidats à
l’exclusion de LFI afin d’évaluer leurs propositions en bafouant sans états d’âme
les pratiques républicaines et syndicales, des policiers qui ont fait en sorte
de rendre publique une main courante, ce qui est une faute professionnelle même
si pour certains ces choses-là ne signifient plus rien et prêtent à dérision. Jusqu’au
jour où ils en seront eux-mêmes les victimes je suppose.
Ceux que l’on appelle journalistes se sont délectés à
organiser et relancer la partie de ping-pong, reprise bien entendu dans les
médias sociaux et sans surprise dans une veine identique ici même avec essentiellement
des coups-bas destinés au mouvement LFI et la Nupes.
Outre ce couple qui traverse un moment difficile et qui se
serait bien passé de toute cette boue, qui sont les plus méprisés dans ce type
d’épisodes médiatiques récurrents, instrumentalisés et pris pour de pauvres
imbéciles et de pauvres gens influençables et manipulables à l’infini , si ce n’est
nous les citoyens. Je prends le pari qu’à
la prochaine occasion le cirque recommencera.
A part cela, nous
avons une nouvelle fois connu une élection présidentielle où les problèmes fondamentaux du pays n’ont
pas pu être débattus avec une très lourde responsabilité de ceux qui possèdent
les médias et de ceux qui y travaillent et qui nous donnent chaque jour des
leçons de démocratie.