@Rinbeau
"Qu’on puisse affirmer la cocufiction de Joseph par le saint Esprit dans
les sphères Papales, bien que soit disant les voies du Seigneur soient
impénétrables, relève d’une bassesse politique laissant croire que
celles de Marie le fussent également !«
Hors tout irrespect et pour élémentaire rappel aux ignorants ou autres imbéciles, c’est la notion même de « paternité biologique » qui est en soi un pur non-sens ! Si destiné dès l’aube du néolithique à garantir et affermir par toutes règles et institutions un système de transmission patrilinéaire, le feu patriarcat naît de l’établissement de la compréhension du lien entre relation sexuelle et procréation, au contraire de l’indéniable filiation biologique matrilinéaire, il ne peut déterminer l’évidence biologique du géniteur et y substitue en conséquence l’évidence légale et juridique de la paternité.
Si dans le meilleur - ou le pire - des cas géniteur et père se confondent en une seule et même personne, il n’y a pas à confondre entre les deux : le premier relève des lois de la biologie et de l’hérédité - qui dépendent comme on ne le sait que trop bien aux PTT de nombreux « facteurs » ou autres plombiers -, quand le second est pur sujet de droit !
Je trouve personnellement plaisant et extrêmement significatif que, relevant pleinement de l’ère patriarcale et y instituant une Église destinée à la perpétuer dans l’ère chrétienne, le mythe chrétien nous rappelle toute la force de cette évidence en prenant la peine de souligner l’incarnation d’un Jésus-Christ né de géniteur inconnu - qu’il s’agisse du »Saint-Esprit« ou de l’Archange »Gabriel", en référence à la sphère kabbalistique Geburah dont un des attributs est la force mâle dans son aspect indifférencié, important au final fort peu.
L’invention au début des années ’80 du test génétique de parenté biologique et la possibilité d’une détermination scientifique et sans équivoque du géniteur met techniquement et définitivement terme à l’ère patriarcale, ainsi qu’à toutes structures et institutions visant à la conforter, comme nous pouvons désormais quotidiennement le constater.
En vous présentant mes distinguées salutations !