@Jean Keim
<
Jésus désire par-dessus tout, plus que sa vie, que des
‘’êtres humains’’ (je pèse bien ces deux mots) soient
touchés par un esprit sain(t) afin qu’ils renaissent en esprit
dans ce qu’il appelait le Père et qui, faute de mieux, me semble
être notre vraie nature, c’est pour lui la chose la plus
importante à réaliser dans notre monde ici-bas, en affirmant
également que cet événement qui ne peut devenir en aucun cas
une expérience, mais est un état d’être, est une rupture
avec le monde temporel et chicaneur. >
Chacun
peut donc espérer être touché par la Grâce et attendre... Ou bien
peut-être est-il prudent de chercher par soi-même une voie
spirituelle.
Nombre
de brillants érudits ont fait cet l’effort de recherche, et ont
développé autant de chapelles qui proposent leur enseignement et
’fabriquent’ des états d’esprits similaires, par ’injection’ si
j’ose dire.
L’état
d’être dont vous parlez viendrait plutôt de l’intérieur.
Mais
notre univers spirituel se construit lentement par la mémoire et le
ressenti de notre vécu, parmi lequel l’enseignement reçu peut
être utile s’il reste fluide et ne cristallise pas.
Vous
dites : < Jésus ne
croyait pas en Dieu, tout au moins pas dans celui des chrétiens, il
n’était pas chrétien,
la religion dans cette affaire est venue après par l’action des
suiveurs, >
Effectivement,
croire en tel ou tel Dieu/Déesse plutôt que tel/le autre est-il
important ? L’important n’est-il pas cet « état d’être »
dont vous parlez ?
D’expérience,
je sais que, quand les idées s’embrouillent, il n’y a rien de tel
que de faire une grande marche par monts et par vaux : voir d’autres
paysages qui donnent d’autres sensations, créent des attachements
pour d’autres horizons.
Le
Cardinal Catholique Franz KÖNIG, archevêque de Vienne, qui lisait
dans le texte la langue ’antédiluvienne’ de Zoroastre, disait :
« Quiconque désire comprendre Jésus doit partir de
l’univers spirituel de Zoroastre. »
Peut-être cette voie vaut-elle une virée en forêt ?