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Commentaire de velosolex

sur Considérations sur la trilogie lyrique de Stanley Kubrick


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velosolex velosolex 17 août 2022 15:58

@Fergus
Les anglais sont trop polis (hypocrites diront les français) pour rectfifier une faute de language ou d’orthographe.
S’ils le font , il faudra lire parfois entre les lignes au risque de ne pas se faire comprendre. Ils diront « Peut être peut on dire les choses autrement » et non « Vous faites une belle faute d’accord ! »
Cette langue est pourtant plus directe que le Français, mais ses locuteurs se perdent en circonvolutions.
Tous les non-dits qui en ressortent émaillent le scénario de ces deux films, qui ont beaucoup de choses communes. 
Les deux scénarios il est vrai sont issus de l’immagination de Posy Simmonds, brodant sur l’immaginaire des différents acteurs qu’elle met en action, font des interprétations un brin délirantes sur le thème de l’étranger au village, bousculant les représentations, les habitutudes et le train train d’un couple, ou d’une communauté. 
La littérature, en tant que qu’activité, et même de necessité vitale, est autant la vedette de ces deux films : Un séminaire d’écrivains dans le film de Stephen Frears, et un ancien éditeur toujours amoureux de la littérature dans celui de Anne Fontaine.
Gemma Aeteron , qui crève l’écran dans les deux films, fait ressentir facilement les affres qui traversent le personnage du boulanger : Patrice Luchini dans un grand jour, est à son aise quand il lit Flaubert, avec « Emma Bovary » qu’il vit tragiquement en « live », comme un shaman, voyant sur le vif, le roman se réécrire au présent. 
-Par là, n’est ce pas le plus bel hommage envers la littérature, de nous dire qu’elle nous permet de magnifier la réalité, en gardant le souvenir des grands romans, comme des étalon-mètres que l’on projette sur la banalité des jours. 


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