@Jean-Paul Foscarvel

Je suis très content de déplaire aux gens comme toi. Je vais te tartiner la gueule de merde. De ta merde.

J’en viens de là où t’es. Et ça te passera avant que ça me reprenne. Tes belles idées, ton idéalisme, one world, on est tous frères, et toute cette chiasse mentale qui n’a servi qu’à imposer l’immigration, c’est-à-dire l’importation de millions de très très pauvres, sous le prétexte intégralement fallacieux d’antiracisme. Eh ouais : le patronat devait prendre sa revanche ! On est juste après les accords de Grenelle : augmentation générale des salaires ! Fallait trouver quelque chose. Putain, ils ont trouvé... Tu sais quoi ? Grâce aux Loges ! Et grâce à toi ! 50 ans plus tard, les très riches de plus en plus riches et les classes moyennes qui s’appauvrissent. Les français pauvres, n’en parlons pas... Et toi, qui évidemment fait partie de la bougeoisie ( comme moi aujourd’hui ), tu es là pour applaudir le résultat brillant de l’importation de très très pauvres par millions. Concurrence pour les français pauvres. Tant pis pour eux ! Dis-donc, le Bien avant tout ! Pas vrai, Foscarvel ? Last but not least, on fait venir les migrants dans les HLM. La porte en face... Fin des années 70, début du chômage de masse et... massification de l’immigration ! Le Bien au dessus de la logique économique... Et si t’es ouvrier et que tu t’en plains, aussitôt les Foscarvel de l’époque, les représentants du Bien sur terre, qui lisent le Monde et Libé, sont là pour te dire que t’es un fumier. Ordure d’ouvrier français qui veut pas crever en silence au nom du Bien...

Je m’honore d’être un fumier à tes yeux. Ce que je ne voudrais à aucun prix, c’est être « quelqu’un de Bien ». Comme toi. Ah non... Quand je pense que je l’ai été, j’ai honte... Honte de n’avoir pas vu la dégueulasse manipulation à l’oeuvre. Et qui continue ! Foscarvel est là : le gardien du Bien ! La pauvreté de l’autre bout du monde avant celle de ton pays...

Tu m’accuses de ne voir que le négatif. Mais toi, tu refuses par principe de même envisager qu’il existe. T’as pas le droit : t’es antiraciste ! T’es quelqu’un de bien, toi ! Hop, sous le tapis ! Fait divers ! N’existe pas ! Ne peut pas exister ! Ne DOIT pas exister ! Le Bien l’exige ! Tu as choisi d’être aveugle par idéologie, grand bien te fasse. Tu crois que tu es quelqu’un de bien et moi, un « raciste ». C’est vrai que je le suis. Comme tout le monde. Mais moins que toi. Les plus grands racistes de la planète sont les « antiracistes » autoproclamés. Ceux qui ont juste retourné le racisme comme une chaussette pour préférer le pauvre qui vient de très loin au français pauvre. Le pouilleux d’ouvrier français qui se met à voter Le Pen dans les années 80. Salaud d’ouvrier français !

Tes arguments sur les métiers qu’ils font, je pisse dessus. S’ils étaient mieux payés, retour à mon paragraphe un. D’autre part, moi j’habite dans un petit village, Dieu merci. Même ces métiers mal payés sont occupés par... j’ose à peine le dire... des enculés de blancs ! Salauds de blancs qui prennent le métier de nos migrants ! Quant aux médecins étrangers, merci le numerus clausus. Merci Kouchner. Socialiste... Un hasard. Sans compter que c’est vrai que le tiers-monde n’a pas besoin de ses médecins...

Allez, pour finir sur une note positive, je dois reconnaître quelque chose de positif dans ton idéologie : elle et toi avez amené le parti socialiste à 2% d’intentions de vote. Et là, je dis merci.