Merci pour cet article, j’en partage le contenu !
Dans cette période, il ne faut pas oublier que c’est la politique des
Etats-Unis et le coup d’état de 2014 qui sont les causes réelles de la guerre
quoi qu’en disent la propagande américaine et leurs relais dans les pays
occidentaux, médias unanimes qui font régner une ambiance de haine russophobe, hystérique
dans les pays européens caniches de l’Amérique.
Toutefois il faut réfléchir aux autres causes, plus profondes et plus
anciennes qui ont préparé le terrain et permis cette agression hypocrite des
occidentaux qui osent se faire passer pour des petits saints. Nous ne parlerons
pas d’une opération maladroite de la part de la Russie qui permet aux hypocrites
occidentaux de pousser des cris d’offrais en constatant sacrilège qu’on a violé
le droit international et les frontières, cela d’ailleurs comme si ils n’en
avaient pas faits autant à maintes occasions et à plusieurs reprises y compris
d’ailleurs, il n’y a pas très longtemps en ex Yougoslavie.
On peut d’ailleurs constater que l’Allemagne éternelle dans ce cas-ci comme
dans le cas présent de l’Ukraine se retrouve à avoir les mêmes compromissions
avec des éléments douteux comme naguère. Les oustachis croates, comme les
ukro-nazis furent les complices des opérations allemandes pendant la seconde
guerre mondiale, c’est un fait que les américains et les anglais qui se
trouvaient dans l’autre camp ont fait semblant à chaque fois d’ignorer avec
toute l’hypocrisie qui est la nature même de ces dirigeants bourgeois de
toujours !
Mais je dis que le terrain a été préparé, oui cent fois, si on n’avait pas
démantelé l’union soviétique en 1991 — 1992, jamais l’Otan n’aurait pu
s’étendre dans les anciens pays du pacte de Varsovie, jamais l’Allemagne
socialiste de l’est n’aurait abandonné sa constitution et son système pour
rejoindre l’état capitaliste créé après 1949 par les américains, les français
et les anglais.
La vérité est que des forces internes à l’union soviétique ont profité de la
pérestroïka pour comploter contre l’état socialiste et introduire le
nationalisme dans les anciennes républiques fédérées pas seulement en Russie
mais aussi en Russie.
Dans son discours mis en lien par l’auteur Vladimir Poutine explique
parfaitement bien qui a introduit ce poison, ce ne sont pas des agents
occidentaux, mais des membres du PCUS !
Ce sont les auteurs du complot qui est la réelle cause profonde du drame
actuel, comme d’ailleurs de même celui de l’ancienne fédération socialiste
yougoslave, tout se tient !
Quoi qu’en dise Vladimir Poutine, ce n’est pas Lénine la cause de la crise
qui en aurait été l’instigateur en créant l’état socialiste soviétique
ukrainien !
Au contraire Lénine était un visionnaire, en créant l’union soviétique, il a
permis aux peuples de l’ancien empire tsariste de sortir de la prison qui
était la leur pour vivre en paix pendant 70 ans dans un ensemble commun d’ou on
avait remplacé la graine mauvaise de la sécession et du nationalisme par l’idée
magnifique de la construction du socialisme. Dès l’instant que cette idée était
abolie, elle qui était le ciment de l’unité, la maison n’était plus
viable et ne pouvait que s’écrouler !
Une dernière remarque, j’ai bien lu le long discours de Vladimir Poutine
cité par l’auteur. On peut constater mis à part son opinion sur l’action de
Lénine que je ne partage pas, qu’il donne des éléments éminemment juste et qui
vont dans le sens de ce que j’écris là
Je le cite :
"Au milieu des années 80, avec des problèmes
socio-économiques croissants et une crise évidente
de l’économie planifiée, la question nationale devenait de plus en plus aiguë,
non pas en raison des attentes et des
aspirations non satisfaites du peuple soviétique, mais en raison de l’appétit croissant des élites locales.
Cependant, au
lieu d’une analyse approfondie de la situation, de l’adoption de mesures
adéquates, principalement
dans l’économie, ainsi que d’une transformation graduelle, réfléchie et équilibrée du système politique et de la structure de
l’État, les dirigeants du PCUS se sont limités
à un verbiage flagrant sur la restauration du principe léniniste de l’autodétermination nationale.
De plus, alors
que la lutte pour le pouvoir se déroulait au sein même du parti communiste, chacun des camps opposés, afin d’élargir sa base de soutien,
a commencé à stimuler, encourager et jouer
inconsidérément sur les sentiments nationalistes, promettant à ses partisans
potentiels tout ce qu’ils voulaient. Au
milieu d’une rhétorique superficielle et populiste sur la démocratie et un avenir brillant construit sur la base d’une économie
de marché ou planifiée, mais dans des conditions
d’appauvrissement réel et de déficit total, personne au pouvoir n’a pensé aux
conséquences
tragiques inévitables pour le pays.
Ils ont ensuite
suivi la voie bien tracée de la satisfaction des ambitions des élites
nationalistes, nourries dans les rangs de
leur propre parti, oubliant que le PCUS n’avait plus, et Dieu merci, de tels instruments pour garder le pouvoir et le pays
lui-même, comme la terreur d’État et la dictature
de type stalinien entre ses mains. Et que même le fameux rôle de leader du Parti, comme un brouillard matinal, disparaissait sans laisser de
trace sous leurs yeux.
En septembre
1989, le plénum du Comité central du PCUS a adopté ce qui était essentiellement un document fatidique - la soi-disant politique nationale du
Parti dans les conditions modernes, la
plate-forme du PCUS. Elle contenait les dispositions suivantes, pour citer :
"Les républiques de l’Union ont tous
les droits correspondant à leur statut d’États socialistes souverains."
Autre clause :
"Les organes représentatifs suprêmes du pouvoir des républiques de l’Union peuvent contester et suspendre les décrets et ordonnances du
gouvernement de l’Union sur leurs territoires.
Et enfin :
"Chaque république de l’Union aura sa propre citoyenneté, qui s’appliquera
à tous ses habitants.
N’était-il pas
évident de savoir à quoi mèneraient de telles formulations et décisions ?
Ce n’est ni le
lieu ni le moment d’aborder les questions de droit étatique ou constitutionnel,
de définir le concept même de citoyenneté.
Mais la question se pose quand même : dans ces circonstances déjà difficiles, pourquoi fallait-il secouer
le pays de cette manière ? Le fait demeure.
Même deux ans
avant l’effondrement de l’URSS, son sort était pratiquement scellé. Ce sont maintenant les radicaux et les nationalistes, y compris et
surtout en Ukraine, qui s’attribuent le mérite
de la victoire de l’indépendance. Comme nous pouvons le constater, ce n’est pas
le cas.
L’effondrement
de notre pays uni a été causé par les erreurs historiques et stratégiques des dirigeants bolcheviques, de la direction du parti
communiste, commises à différents moments de
la construction de l’État, de la politique économique et nationale.
L’effondrement de la Russie historique
appelée URSS est sur leur conscience ".