• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Hervé Hum

sur Poutine, entre Nostradamus et Baba Vanga …


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Hervé Hum Hervé Hum 18 février 2022 08:38

@Gérard Luçon

Pour moi, il s’agit du même débat, mais sous d’autres formes, le fond restant invariable quel que soit le domaine ou l’échelle auquel on l’applique. Ceci est une loi fondamentale de la causalité, maître quasi absolu de la réalité.

le fond du problème, que ce soit sur le plan militaire ou économique, c’est de savoir s’il faut ou non des chefs pour commander aux autres et devoir s’y soumettre et devoir accepter de se faire exploiter par eux, jusqu’à y perdre sa vie.

Or, la nécessité du chef n’est vrai qu’en état d’urgence et uniquement dans ce cas précis. Conséquence, un système inique tel qu’il existe aujourd’hui ne peut se justifier et exiger l’obéissance que s’il y a l’état d’urgence permanent et s’il n’est plus là, il faut à tout prix le créer, c’est une question vitale, absolu de ceux qui veulent exploiter la vie d’autrui à leur profit, c’est à dire, au delà de leur propre mérite personnel, qui interdit par définition l’exploitation du temps de la vie d’autrui à leur profit.

Je vais finir mon intervention au sujet de la fumeuse maxime « qui veut la paix, prépare la guerre », en précisant ou insistant sur le fait que pour faire la paix, il faut la volonté des belligérants, sans cela il s’agit de soumission mais pas de paix.

Dans le cas présent, en considérant que Poutine veuille réellement la paix, alors, il donne des gages de confiance, mais si en face, les dirigeants US donnent des gages de défiances, alors il ne reste que 2 possibilités. Soit se soumettre, soit refuser la soumission et donc de devoir se préparer à faire la guerre, mais il faut bien faire la différence entre l’action qui relève de sa volonté propre et la réaction, qui est une action en fonction de l’action de l’autre et non pas sa propre action.

C’est le gros problème et la « chance » des pseudos mondialistes capitalistes, pseudo parce que le capitalisme d’exploitation d’autrui ne peut pas atteindre la mondialisation réelle sociale sans s’effondrer, car c’est le communisme qui répond à cette définition. De fait, tout comme dans l’UE, il s’agit seulement d’un leurre, car en réalité, le but est de consacrer l’union de la grande bourgeoisie, mais de maintenir la compétition, donc, la division entre les citoyens. Mais ce qui est possible au niveau de l’UE, parce que n’étant qu’une partie du monde et non pas le monde en lui même, donc, où il y a toujours l’argument de l’état d’urgence économique et militaire face aux autres parties du monde. Mais dès lors où on parle du monde en tant que tel, alors, la relation s’inverse et l’argument n’est plus valide.

Dans la réalité, toutes les recherches (présente ou passé) montrent qu’on ne peut pas supprimer ni le principe communiste, ni capitaliste, mais que leur relation dépend de l’environnement et de lui seul. Autrement dit, dans un monde ou l’urgence exige la coopération de tous, l’inversion de sens conduit obligatoirement à placer le principe communiste avant celui du capitalisme, qui ne peut pas disparaître, mais doit être contrôlé et réduit au seul mérite personnel, compatible avec le principe communiste en tant que tel, c’est à dire, reposant sur la seule logique causale et non sur l’imaginaire de quiconque.

Comprendre que l’égalité absolu consistant à donner à tous indépendamment de son mérite personnel est une forme de capitalisme inversé, car consistant à exploiter le travail d’autrui, c’est donc un système inique. Seul le mérite personnel est une égalité relative et ce n’est plus dès lors le capitalisme d’exploitation d’autrui, mais qui n’interdit pas de s’exploiter soi même et d’en retirer un profit. Ici, c’est son utilité personnelle qui détermine sa capitalisation. De fait, l’intérêt général est la somme des utilités particulières, où chacun trouve son intérêt particulier en fonction de son utilité et non de sa capacité à exploiter autrui. Bref, le capitaliste s’intègre dans le communisme et non l’inverse comme actuellement, car le principe communiste existe et est fondamental même dans le pays le plus capitaliste au monde. Sans cela, il n’aurait pas d’armée possible !

Bon, je vais proposer des articles pour expliquer ce qu’est la réalité et le pourquoi de sa nécessité, avec ensuite un article d’introduction à la logique des relations de causalité.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès