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Commentaire de Hervé Hum

sur Poutine, entre Nostradamus et Baba Vanga …


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Hervé Hum Hervé Hum 17 février 2022 16:33

@Gérard Luçon

Mon commentaire portait sur la maxime « qui veut la paix, prépare la guerre », pour montrer qu’il s’agit d’une fumisterie.

Maintenant, je ne considère plus les rapports entre les outils que sont les appareils d’Etat, mais ceux qui les manipules, où de mon point de vue un bon dirigeant est un dirigeant mort, qu’il soit français, étasunien, chinois, russe ou n’importe lequel et dans tous les domaines, donc, y compris voir surtout économique, sans cela, comment parler de 1er de cordée avec l’obligation de les exonérer d’impôts et êtres leurs obligés.

Soit on se veut soi même un chef et dans ce cas là, tout va très bien madame la marquise, soit on ne se veut pas un chef et alors, tout ce qui justifie la nécessité du chef doit être vidé de ce qui la motive, c’est à dire, l’état d’urgence permanent ou guerre.

Comprendre que le pire ennemi du chef, quel qu’il soit, c’est la paix, car cela vide son utilité, le rend non pas inutile, mais met en évidence sa toxicité, sa nécessité de créer l’urgence si elle n’existe pas et l’entretenir pour toujours justifier son utilité. Ce principe était déjà bien connu dans l’antiquité et est toujours appliqué, pourtant, malgré plus de 20 siècles d’expériences et toute la technique acquise, la conscience de la majorité des citoyens reste toujours aussi manipulé.

Autrement dit, l’URSS était le meilleur ennemi des dirigeants US et son effondrement a été un gros problème pour eux. Certes, ils ne pouvaient pas faire autrement que de faire semblant de vouloir la paix, mais en réalité, son effondrement posait le problème de ne plus avoir d’ennemi crédible pour maintenir l’état d’urgence permanent dans la conscience de ses citoyens, car le seul qui puisse réellement les menacer, ce sont eux, les citoyens de son propre pays et non les étrangers.

Mais cela vaut pour n’importe quel chef, la différence étant bien évidemment le rapport de force ou de farce. Ainsi, Sadham Hussein ne voulait surtout pas s’attirer les foudres de l’oncle Sam et ce dernier l’à piégé pour montrer à ses citoyens que l’état d’urgence continuait malgré l’effondrement de l’URSS. Qu’il fallait toujours un système fondé sur la soumission au chef.

Mais tant que les dindes que nous sommes ne comprendrons pas que la véritable cible n’est pas l’étranger, mais le citoyen intérieur, on sera toujours les dindons de la farce, qui confond l’outil avec la main qui le tient.

Bref, la paix est un interdit et où il faut donc maintenir à minima deux blocs opposés. ce que Orwell avait très bien compris et expliqué avec 1984. Sans cela, comment voulez vous justifier la pseudo maxime « qui veut la paix, prépare la guerre », mai qui peut se ramener à la fameuse métaphore du loup intérieur.

Si vous voulez la paix, préparez la confiance et bottez le cul de tous les chefs actuels plutôt que de les aduler Le seul vrai chef qui affirme vouloir la paix est celui qui souhaite sa propre fin en tant que tel. C’est là tout le problème, mais tant qu’il y aura une majorité de dindes prêtes à être farci, elles le supprimeront elles mêmes pour pouvoir se faire plumer et farcir.
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