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Commentaire de Taverne

sur Radio Kaboul dans les sondages : Éric Zemmour au second tour !


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Taverne Taverne 7 octobre 2021 10:56

L’absence d’espoir conduit les égarés et les inquiets à se bercer d’illusions. Mais le propre des illusions est de vous bercer avant de nous laisser choir finalement et cela se fait toujours dans la douleur. C’est la pire des voies. Alors quelle est la meilleure voie, me direz-vous ? La voie de l’inquiétude utile...

Il faut vivre avec l’inquiétude, comme avec le virus…

L’inquiétude est la règle, la quiétude est l’exception. Quant à la quiétude, elle est réservée aux moments rares et se limite à une liste limitée de choses bien déterminées (par exemple : vous avez la certitude d’avoir un toit, un revenu régulier, des soins, des loisirs…). La quiétude n’est pas le lot commun ni le lot du quotidien. Tout le monde n’est pas Matthieu Ricard, mais tout le monde peut boire un Ricard et profiter d’un moment de quiétude.

Comme pour le cholestérol, il y a la « bonne » et la « mauvaise » inquiétude.

La bonne inquiétude est la conscience d’alerte dont la fonction vitale vous maintient sain et sauf (plus ou moins évidemment). Il faut être sain (à savoir : être créatif et non destructif) et il faut être sauf (hors emprise de quelque tribun, gourou, média ou réseau social). La liberté ne pourra jamais se défaire d’une certaine inquiétude.

La mauvaise inquiétude est celle qui ne vous est pas nécessaire et qui est soit infondée soit exagérée. Actuellement, il y a lieu d’être objectivement inquiet du devenir de notre pays. Mais un chose est sûre, ce ne sont pas des illusions qui nous sauveront...


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