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Commentaire de Thierry SALADIN

sur La démocratie et la souveraineté populaire vues par les « élites »


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Thierry SALADIN Thierry SALADIN 15 août 2020 12:57

@Alexis Comte
Vous dites : Je crois que le mot FREXIT a été choisi car il est clair.
Admettons.
Je note que vous avez employé ici le verbe croire, ce qui montre votre prudence que je salue.
Car la vraie question qu’il faudrait se poser, c’est de savoir qui a choisi ce terme ? et quelles étaient les autres options ?

Voyez-vous, le vieux briscard (un emm... ?) de la défense de la langue française que je suis maintenant peut aussi vous assurer (mais accepterez-vous de l’admettre ?) qu’il y a toujours, oui TOUJOURS, une bonne raison (= une bonne excuse ?) pour justifier l’emploi d’un mot anglais.
C’est ce que j’expose notamment dans mes conférences... lors du débat.

Mais je ne vous cache pas que, même avec des expériences vécues ou sourcées, ce n’est pas très satisfaisant.
Le poids du conditionnement (terme bien préférable à soft power) est tel que la frontière entre l’intérêt de l’auditoire et son ennui est assez floue et qu’on peut la franchir très vite : sans s’en rendre compte.
J’ai cinquante ans d’expérience derrière moi, pour oser dire qu’il faudrait créer, déjà en France, un ministère du déconditionnement.
« Il y a des choses plus prioritaires » me rétorqueront, ceux qui justement en auraient le plus besoin.
Comme j’aime souvent le dire : « Chapeau, les Amerloks ! : votre plan d’imposition de la langue anglaise à la Terre entière* fonctionne, avec les générations qui se succèdent, du tonnerre de Zeus ! »
* uniquement pour servir vos petits intérêts personnels consistant à vouloir tout dominer.

Stop, Thierry ! Tu as sans doute déjà franchi la frontière...

Bien à vous.

Thierry Saladin


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