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Commentaire de Régis DESMARAIS

sur Epidémie terminée : mesures liberticides maintenues : le martyre des ainés en EHPAD continue


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Régis DESMARAIS Régis DESMARAIS 1er juin 2020 15:40

Ce que subissent les aînés est annonciateur de ce qui attend tous les autres : une lente mais inexorable perte des droits.

Aujourd’hui, l’état d’urgence perdure alors que plus rien ne le justifie. Les chiffres de la décroissance de la pandémie en France et en Europe peuvent nous révéler que c’est fini mais rien n’y fait. Des gens s’obstinent à soutenir que la pandémie est toujours là, que le danger est toujours là, que l’état d’urgence est toujours nécessaire. Ces gens refusent de croire les données publiées car pour eux le réel est ce qui est dit par certain, le réel est filtré, intermédié par des sachants autorisés à parler.

Déjà, on nous dit que le virus va rester avec quelque part l’idée que l’état d’urgence doit rester. L’idéal pour certains est un état d’urgence permanent car les dangers sont permanents. Les dangers ont toujours été permanents et l’homme s’en est toujours accommodé. Aujourd’hui, on tire de cette permanence des dangers un argument pour mettre entre parenthèse des droits. Etat d’urgence et mesures exceptionnelles. Déjà, la liberté de prescription des médecins est bafouée, la liberté d’aller et venir est conditionnée, le premier ministre nous autorise à partir en vacances cet été, on nous autorise de vivre…. Cette autorisation de vie a ses limites, on nous propose aussi de mourir dignement sans même attendre notre réponse. Une injection de Rivotril, alors que la notice de cette substance déconseille fortement une telle injection en cas de difficultés respiratoires, n’est pas un problème, au contraire, cela pourrait accélérer notre droit imposé de mourir dignement et… vite. 

Notre société se criminalise de plus en plus. L’abject n’est plus perçu comme tel. Comment pourrait-il être perçu dans une société où on rit de tout et où l’obscénité des accumulations d’hyper richesse ne trouble presque personne. 

Nos aînés sont sans doute les premiers sacrifiés de cette société ivre de pseudo bons sentiments. Notre société en est ivre au point d’imposer par la force ses pseudo bons sentiments à quiconque n’en percevrait pas la bonté et la nécessité.

Un nouveau totalitarisme se met en place. il porte de beaux vêtements, se prévaut de bons sentiments, mais il est d’une laideur extrême. 


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