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Commentaire de Jean-Luc Picard-Bachelerie

sur Violence, perfidie, machiavélisme et spoliation : les 4 mamelles d'un régime virant du bleu au brun


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Jean-Luc Picard-Bachelerie 23 décembre 2019 21:02

@Nicole Cheverney
«  Soit, nous nous engluons dans l’UE, soit nous nous en extirpons, le plus vite sera le mieux. Si nous ne le faisions pas, nous serions toujours à la remorque de cette construction hétérogène voulue et imposée par les banques internationales. »
 
Franchement, croyez-vous qu’en sortant de l’UE nous 
échapperions aux marchés, à la finance, aux multinationales et aux banques ? C’est simpliste et pour tout dire, risible. Le problème n°1, c’est le capitalisme. L’UE vient après.

Du reste, vous le dîtes vous-mêmes : « Si l’Allemagne donne l’impression d’être une Gross Bertha au sein de l’Union, avec une importante force de frappe économique, ce n’est qu’une simple couche de fard, derrière le fard, la face sombre du néo-libéralisme piloté par les néo-conservateurs anglo-saxons- et l’appauvrissement des Allemands, au même titre que les autres pays de l’UE. » 

Il y a deux choses qui me font préférer l’UE au frexi : la première, évidente comme un poncif mais pourtant vraie, la paix. Cela fait 74 ans que nous n’avons pas eu de guerre sur notre sol et jamais la France n’a vécu une période aussi longue depuis 2000 ans. Certes, la bombe atomique y est pour beaucoup, mais l’UE aussi.

La deuxième dont on ne parle pas, c’est la dimension populaire. Certes, l’UE est une association de chefs d’Etats et de gouvernements. Mais, de fait, les peuples aussi sont associés. Et il ne faut jamais sous-estimer les capacités d’opposition des forces populaires. Ça n’est en tous cas pas par des élections en conditions normales qu’on fait la révolution. En cela, Asselineau n’a aucun avenir parce qu’il pense qu’il peut parvenir au pouvoir par des élections normales. En conditions normales, il n’aura jamais les fonds nécessaires. En cas de soulèvement, il ne suivra pas parce qu’il est trop « administratif », trop conventionnel.

Les enjeux actuels sont mondiaux. Ça n’est pas en étant chacun de son côté qu’on parviendra à opérer la transition indispensable. Et la transition première qui est la condition de réussite de la transition écologique, c’est l’économique. Tant que nous fonctionnerons dans le système capitaliste, nous vivrons ce que nous vivons actuellement. La seule chose qui changera si nous sortions de l’UE, c’est que nous ne râlerions plus contre l’UE. Sauf les gens de mauvaise foi comme Macron l’est envers ses prédécesseurs, en disant que si nous en sommes là où nous en sommes, c’est à cause de ceux d’avant ou de l’UE que nous aurions quittée. Facile ! Je l’entends déjà.

Un autre poncif : on est plus fort ensemble que seul ! 


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