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Commentaire de Gilles Mérivac

sur Clément Viktorovitch vs Julie Graziani : la pensée en berne


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Gilles Mérivac Gilles Mérivac 13 novembre 2019 07:40

@Benoît Delol
Si vous exprimez des idées générales dans beaucoup de domaines tels que la politique ou la religion ou même le social, vous allez choquer et même blesser une catégorie de gens, c’est inévitable parce que de nombreuses personnes font bloc avec leurs idées et refusent d’être déstabilisées en se remettant en cause.

Les gens n’échangent donc plus que des banalités ou parlent de la pluie et du beau temps. Du point de vue médiatique, c’est encore pire, si quelqu’un a le malheur d’émettre une idée forte, c’est immédiatement une levée de boucliers, la personne est traitée de fasciste, ou de misogyne, ou de raciste, ou dans le cas présent, d’être sans cœur.

Le résultat est un consensus mou que l’on appelle le politiquement correct et qui détruit peu à peu la liberté d’expression et la circulation des idées. Car il faut le souligner, le ressenti d’une insulte est, sauf dans le cas d’attaques personnelles directes, complètement subjectif. Et cela participe au déclin auquel je faisais allusion un peu plus haut. Un pays ne peut pas s’en sortir s’il refuse la confrontation des idées, fussent-elles désagréables à entendre.


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