@sweach
« Il est relativement difficile de bien juger et de bien comprendre le nazisme »
Je vais certainement vous heurter, mais il m’a suffit
de contempler pendant une vingtaine de minutes l’Ile des morts d’Arnold Böcklin
(1827-1901) pour en découvrir plus, sur le national-socialisme, que ne m’en ont
appris les 30 ou 40 bouquins que je possède dans ma bibliothèque, dont « Mein
Kampf », « Le mythe du XXe siècle », d’Alfred Rosenberg, « La
Race », de Walter Darré, « Le national-socialisme des origines à la
guerre », de Johannes Ohlqvist, « Le III Reich » de Jean
Daluces, pseudo. de Jacques Benoit-Méchin selon certains.
Böcklin lui-même a peint cinq versions de la même toile - ça donne déjà penser… -, entre
1880 et 1886 L’une d’elle, celle de 1883, était accrochée au mur derrière le
fauteuil de bureau de Hitler, à la chancellerie
En toute honnêteté, il faut reconnaître que ce romantisme
glaireux s’accorde admirablement avec le folklorique paganisme wagnérien- BOUM !
BOUM ! - et le mysticisme plein de flambeaux des cérémonies de l’Oldenburg
Vogelsang,
Toutefois, qu’il y ait des gens qui croient « sérieusement »
que Thor, Odin, Freyja existent dans un Walhalla (ou Akbar), conduit à se
demander si le national-socialisme, n’était pas, finalement, qu’une vaste fumisterie dont les inventeurs allaient être tellement dépassé par leur succès
que dire « Pousse, on passe ! »,
les aurait conduit à l’asile.