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Commentaire de Christian Labrune

sur « Antisémitisme islamique » : Mireille Knoll, 85 ans, sauvagement assassinée à Paris


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Christian Labrune Christian Labrune 29 mars 2018 10:28

il y a une différence notable entre minimiser le phénomène islamiste et être proche de l’islamisme.
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@zak5
Je n’ai évidemment jamais dit que Mélenchon était musulman et de fait, il lui arrive de critiquer l’obscurantisme religieux. C’est ce qui lui permet de ne voir aucune objection à l’occupation du Tibet, qui fut théocratique et féodal, par le progressisme chinois. Il tonnera volontiers contre les catholiques intégristes de la manif pour tous - qui n’ont pas tué beaucoup de monde !- ou contre ce qu’il appellera « l’extrême droite » des Juifs orthodoxes en Israël (*) , mais il n’avait encore rien dit bien clairement d’un islamisme en France, qui a déjà beaucoup massacré. Dans la petite video que je vous ai signalée, Mélenchon n’est pas capable d’argumenter contre Céline Pina. Il affecte donc de regarder avec un mépris souverain cette folle délirante qui ose mettre en cause les entreprises légitimes de prise du pouvoir dans les banlieues par les derniers damnés de la terre.
Ca me rappelle l’attitude d’un Foucault, maître à penser de l’extrême gauche à la fin des années 70, ébloui par l’efficacité révolutionnaire du vieux con de Neauphle-le-Château.

(*) Il est à noter que l’accusation d’être « d’extrême droite » en France sert ordinairement à disqualifier radicalement un adversaire politique, et c’est assez normal puisque jusqu’à la fin du siècle dernier, l’extrême droite, c’était les nostalgiques antisémites de la collaboration dont le FN était le meilleur exemple. Or, l’extrême droite en israël, si elle peut bien n’être pas très sioniste, n’est évidemment jamais antisémite. L’extrême gauche en France, jusqu’au début des années 2000, et malgré les millions de morts du communisme, n’était pas frappée du même ostracisme parce que le PCF avait assez vite rompu avec ses premières velléités de collaboration antérieures à la rupture du pace germano-soviétique, pour devenir le « parti des fusillés » cher à sa propagande, laquelle fut assez efficace.
Il va de soi désormais que le mépris qui s’attachait à l’extrême droite en France est désormais tout à fait justifié aussi lorsqu’il s’agit de l’extrême gauche antisémite, et donc du parti de Mélenchon, lequel aura jusque dans les rues, sous les drapeaux d’une organisation terroriste, le Hamas, exhibé ces thèmes de la propagande nazie chers au mufti de Jérusalem lors même qu’un FN en cure de dédiabolisation s’empressait de les retirer de sa vitrine - tout en continuant à les astiquer, comme jamais, dans son arrière-boutique.


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