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Commentaire de Trelawney

sur « Fessenheim, mon amour ! »… Ne pas attendre le jour d'après…


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Trelawney 7 mars 2016 16:07

@JMBerniolles
Au Japon il y a eu Fukushima et depuis 4 ans la cinquantaine de réacteurs japonais est à l’arrêt. Areva, n’a traité aucun déchet radioactif en provenance du Japon d’où son déficit chronique depuis 5 ans. Comme les emmerdes n’arrivent jamais seule, Areva doit gérer le problème EPR français et finlandais avec un cout de construction similaire pour les 2 réacteurs (18 milliards chacun) sans que l’on est la certitude qu’ils soient un jour branché sur le secteur. De plus les chinois annonce que les prochain réacteurs EPR seront 100% chinois et dans le même temps ils s annoncent l’arrêt du projet EPR Fuqing. Tout porte à croire que l’EPR chinois est mort avant sa naissance

Le gouvernement anglais est d’accord pour la construction des 2 réacteurs EPR, mais a condition que le montant des travaux soit entièrement cautionné par le fabriquant. Autrement dit si ca ne marche pas on paie pas. Pour cette raison EDF est obligé de prendre le relai Areva, mais les chinois se sont retirés du projet et EDF est donc tout seul pour cautionner un montant de travaux estimé à 23 milliards d’euro, alors que sa capitalisation boursière est de moins de 20 milliards d’euro.

Cela veut dire que pour la construction de 2 réacteurs où il faut faire cohabiter deux normes (la française et l’anglaise) EDF, tout seul, va droit au casse pipe. Le DAF ne s’y est pas trompé et a préférer démissionner. Mais le gouvernement français et les pro nucléaires y croient dur comme fer.

Si on résume ces 5 dernières années : EDF 5 milliards de perte sur le nucléaire et le démantèlement des réacteurs vieillissants toujours pas budgété. Areva 11 milliards de perte non compris EPR Flamanville et finlandais EDF composent ses pertes sur le nucléaire en prolongeant la durée de vie des réacteurs, mais devra certainement lâcher du leste sur au moins 5 réacteurs.

Il ne serait pas temps d’arrêter les frais ?

Pour ce qui est des énergie de remplacement, avec les prix actuel du gaz et du pétrole, plus les progrès technologique on saura faire sans le nucléaire, même en France


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