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Commentaire de Gaston Lanhard

sur « Fessenheim, mon amour ! »… Ne pas attendre le jour d'après…


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Gaston Lanhard 5 mars 2016 15:08

La désinformation en marche. Vraiment l’écologie politique frise a l’escrologie.Voilà la preuve. Bien entendu il y a complot de EDF...MDR

Ce vendredi 4 mars, la presse allemande révélait des informations suggérant qu’un incident aurait été sous-estimé le 9 avril 2014 à la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin). Des fuites et la perte d’un équipement électrique auraient conduit à l’arrêt du réacteur par injection de bore. Les journalistes allemands assurent même que la centrale aurait été hors de contrôle pendant plusieurs minutes. Dans la foulée, le ministère de l’Environnement allemand appelait, une nouvelle fois, à fermer la centrale frontalière.

EDF réagit à cette accusation en rappelant le déroulement de l’accident : « le débordement d’un réservoir d’eau situé en salle des machines de l’unité de production n°1 de la centrale de Fessenheim a entraîné un écoulement d’eau sur des matériels électriques. En application des règles d’exploitation normales, les équipes de la centrale ont procédé à la mise à l’arrêt du réacteur par injection de bore dans le circuit primaire ».

SÛRETÉ ASSURÉE

La presse allemande juge que l’utilisation de bore est un événement exceptionnel. EDF réfute : « L’utilisation de bore est l’un des moyens de contrôle de la réaction nucléaire et permet l’arrêt progressif du réacteur ». La société ajoute : « Aucun système de sauvegarde n’a été sollicité. La sûreté a toujours été assurée ».

Enfin, EDF rappelle que, dès le 10 avril, lendemain de l’accident, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a réalisé une « inspection réactive » sur le site de Fessenheim, suivie « d’une analyse complète de l’événement et d’une présentation auprès de la Commission locale d’information par la centrale et l’ASN ».

INCIDENT DE NIVEAU 1

Le 17 avril 2014, l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) publiait un rapport sur la fuite qui a conduit à l’incident. « Cet événement n’a pas eu de conséquence sur le personnel ni sur l’environnement de l’installation. En raison de la détection tardive de cet événement, il a été classé au niveau 1 de l’échelle internationale des événements nucléaires Ines. Cette échelle compte huit niveaux, de 0 à 7 ». 

Cette mise au point n’empêche pas les Verts de demander à nouveau que le président de la République accélère la fermeture de la centrale, prévue pour l’instant en 2018. 

Ludovic Dupin


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