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Commentaire de Albert

sur Au Cameroun, des hommes violent leur femme


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Albert (---.---.8.238) 6 mars 2007 09:15

Vous écrivez facilement, comme si vous ne faisiez jamais l’amour. Pourtant vous le faites, n’est ce pas ? Souvent ? Parfois ? Régulièrement surtout, et cette régularité , ce rythme, vous satisfait. Vous avez trouvé là le terrain d’entente de votre couple. Bravo et tant mieux pour vous.

Maintenant, de quelle compassion êtes vous capable de faire preuve devant la misère sexuelle de l’homme à qui se refuse jour aprés jour semaine après semaine sa compagne ménoposée ?

J’ai l’impression une nouvelle fois que le féminisme et les plus nantis (ceux qui s’offrent les services des superbes call girls) ont dépossédé les couples modestes de leur capacité (et non pas leur droit !)à entretenir une relation sexuelle harmonieuse, c’est à dire partagée en fréquence et en profondeur, si vous me permettez l’expression.

D’un coté une femme qui a su tirer de son mari tout ce dont elle avait besoin pendant quarante ans. De l’autre un homme toujours sollicité biologiquement qui a besoin de faire sortir ce qui le démange. (Tout le monde n’est pas à même de transformer sa libido en art de la kundalini. Je vous recommande ce merveilleux film « SamSahra » qui pose la question « que vaut-il mieux ? Satisfaire mille désirs ou n’en maitriser qu’un seul ? » Pour autant qu’on soit réellement capable de postuler durablement pour la seconde alternative, n’est ce pas ?)

Ajouter à nos deux « amoureux » les sempiternelles attitudes de genre. Lui en demande, elle en rejet avec les fausses excuses habituelles. Il finira bien par arriver ce moment où le monsieur, le petit gars, le minable, le moins que rien , ira prendre avec sa force seule ce qui lui était consenti précédemment.

Franchement, vous, vous accusez l’homme au nom d’un droit qui ne règle rien. Personnellement, et dans ce seul cas de misère sexuelle, l’opprobre repose sur la femme qui n’est plus en phase avec sa propre nature.

Et finalement, lorque je vois dans la rue toutes ces femmes dites modernes qui marchent la tête droite comme un doberman sans un regard pour aucun homme qui les croise, ne tournant la tête que pour les vitrines consacrées à 80% pour leur seul plaisir, je me demande où se trouve leur épanouïssement. Si au moins elles avaient l’air heureuse ! même pas leur regard est triste. Elles sont seules et elles le regrettent , ou elles vivent en couple et elles le regrettent. Instabilité, quand tu nous tiens...

Pourquoi des maîtresses ? Pourquoi des péripapétitiennes ? Pourqoi des escort-girls ? Pourquoi tant d’hypocrisie ?

Non à la surexploitation de la femme par l’homme ! Non à l’exagération des rapports sexuels non consentis mutuellement ! Mais non également à la misère sexuelle !

Comment régler cette dernière revendication de façon humaine ?


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