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Accueil du site > Tribune Libre > Au Cameroun, des hommes violent leur femme

Au Cameroun, des hommes violent leur femme

Les femmes qui refusent de satisfaire leurs maris, pourtant pris par une envie folle de remplir leur devoir conjugal, se trouvent très souvent prises de force. Cette attitude est de plus en plus controversée, car certaines femmes dénoncent leur époux. Ce comportement observé au Cameroun est certainement fréquent dans de nombreux pays. Il faut que le machisme s’estompe.

Le viol est en droit français un crime (passible de cour d’assises), ainsi que dans la plupart des pays occidentaux. Le viol est aujourd’hui désapprouvé dans la plupart des sociétés mais ce n’a pas été toujours le cas et il existe toujours des sociétés où il est toléré, voire non juridiquement défini. Le viol est un crime très fréquent et sa prévention comme sa répression connaissent des difficultés dans tous les pays.

Code pénal français dans son Article 222-23 : «  Tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui par violence, contrainte, menace ou surprise est un viol. Le viol est puni de quinze ans de réclusion criminelle. »

Viols ou pas

En Occident, dans les pays tels que la France, l’Angleterre ou les USA, une femme qui porte plainte contre son mari peut obtenir gain cause si les accusations qu’elle porte contre sont mari sont avérées. Naturellement, le médecin est là pour confirmer ses dires. Au Cameroun, des femmes victimes de ce genre de “ viol ” en parlent. Emmanuelle, vingt-sept ans témoigne : “S’il faut parler de viol par son époux, je suis violée tous les dimanches que Dieu a créés ”. Cette mère de trois enfants s’explique : “ Mon époux travaille de lundi à samedi. Pendant toute cette période, nos relations sexuelles sont consentantes. Mais tous les dimanches lorsqu’il revient de la réunion tard la nuit, il est saoul et ne manque jamais de grimper sur mon dos, même si je suis malade”, dénonce-t-elle. Elle ajoute : “Au début, je m’y opposais farouchement mais il n’hésitait pas de me déchirer les sous-vêtements en me rappelant que c’est lui qui les achète. A force de l’injurier pour ce comportement, il a commencé à ne revenir les lundis qu’au petit matin. J’ai estimé qu’il est bon qu’il me viole plutôt que d’aller s’exposer chez les prostituées.”

Une jeune femme qu’on appellera Mathilde P, âgée de vingt-deux ans, a quitté son époux il y a quelques semaines. Cette jeune épouse fraîchement mariée s’en est allée de son foyer à cause de l’attitude indigne de son mari. Ce dernier, époux fidèle, la prenait contre sa volonté. Il justifiait son comportement indigne par le fait de remplir son devoir conjugal. Elle proteste et explique : “Quand je me suis mariée, il travaillait dans un débit de boisson et ne rentrait que tard la nuit. Tout ce qui lui restait à faire c’était de dormir. Il ne m’honorait pas. Lorsque je lui ai demandé de démissionner pour avoir des horaires raisonnables, il l’a fait et a trouvé un autre emploi dans la journée au marché. Je pensais avoir un homme disponible pour moi. En fait, en rentrant il voulait me prendre tout de suite. J’étais embêtée car il fallait que je le fasse n’importe où dans la maison. J’ai préféré partir de mon foyer. »

Actuellement de nombreuses femmes abandonnent leur foyer parce qu’elles ont été contraintes à entretenir des rapports sexuels contre leur gré avec leurs époux. Selon les résultats d’une enquête menée par la représentation camerounaise de l’Organisation des Nations unies pour la science, l’éducation et la culture en partenariat avec le ministère des Affaires sociales et de la condition féminine, plus de 97 % de femmes entretiennent des rapports sexuels avec leur époux, sans consentement. En France et dans les pays occidentaux, cela s’assimile à un viol pour les juristes. Le code est strict là-dessus. Les femmes sont en effet violentées quand ces actes se produisent. L’association camerounaise des femmes juristes (Acafej), affirme que 90 % des plaintes de femmes portent sur les bastonnades. Un des motifs évoqués pour justifier la correction, c’est le refus de céder à l’acte sexuel. Une autre femme appelée Maryvonne C témoigne : “ Il en a besoin le matin, le soir, parfois même à midi. Et très souvent, il me soustrait à mes occupations ménagères pour le satisfaire”, affirme cette commerçante au marché de Bonabéri à Douala.

Faut-il dénoncer son mari ou son compagnon pour cette attitude ?


Les femmes qui refusent de satisfaire leurs maris, pourtant pris par une envie folle de remplir leur devoir conjugal, se trouvent très souvent prises de force. Certains hommes questionnés avancent des arguments que les femmes leur donnent : « Je suis fatiguée. Faisons ça plutôt le matin. » « Va voir ta bordelle ta prostituée. Ne me dérange pas. » « Pourquoi n’as-tu pas acheté ma robe que je t’ai demandée... ”, vous imaginez d’autres répliques. Ces situations lassent certains hommes qui, impuissants, passent à l’acte. Certains se résignent et d’autres, non. Une femme qui use de ces subterfuges, dit : “ Mon sexe est un objet très précieux pour moi. Lorsque je veux dire quelque chose de sérieux à mon mari, je lui donne d’abord en gros. Puis je pose le problème. S’il ne résout pas au moment indiqué, je lui refuse la prochaine fois. Si je veux le menacer, je l’excite très bien et je refuse de me livrer. C’est à ce moment qu’il fait toutes les promesses et des révélations importantes. ”

Il faut dénoncer un individu qui se comporte comme une ordure. Naturellement qu’il faut dénoncer de tels comportements, même dans un pays ou le machisme est roi , il faudrait faire évoluer les mentalités. Si certaines épouses acceptent d’en parler à visage découvert, d’autres hésitent encore à dénoncer publiquement ces sauvageries que nous pourrions qualifier d’actes barbares. Les femmes s’en plaignent pourtant, même sous une forme voilée, auprès des associations de défense des droits de la femme. La présidente de l’Association de lutte contre les violences faites aux femmes explique : "Il y a des femmes qui se présentent et nous apprennent qu’elles veulent purement et simplement le divorce, sans en donner les raisons." Il faut deviner les raisons qui poussent ces mères de familles à divorcer.

Qu’entraînent de telles pratiques honteuses ?


Dans la majorité des cas, Elles occasionnent des dégâts et des conséquences néfastes pour l’épanouissement de la famille. Les enfants qui ont une maman concernée par de telles pratiques sexuelles quotidiennes vivent sous tension. Il est incontestable que de pareilles comportements échappent aux enfants. Ces actions barbares s’accompagnent souvent de querelles ouvertes suivies ou non de violences physiques. Comment pouvez-vous expliquer cela aux enfants ? Qu’allez-vous leur faire croire ? S’ils vivent de telles situations fréquemment, il est impossible de leur faire croire que le couple rencontre de petites difficultés. Les enfants sont traumatisés et peuvent devenir des loups en prenant partie, ou des agneaux inoffensifs. Quelle que soit la posture, ils sont des victimes expiatoires de l’attitude violente de leur géniteur. Les assistantes sociales doivent alors exceller dans leur métier.

Elles signalent comme conséquences certains troubles d’adaptation scolaire chez les enfants scolarisés. Cette mauvaise pratique dans les couples détruit les enfants. Les spécialistes du social soulignent : "Vous allez constater que les femmes victimes de ces viols conçoivent très souvent contre leur gré, simplement parce qu’au cours d’un viol l’inattendu est arrivé. Et comme l’enfant est un don de Dieu, selon la conception africaine, elle garde ce fœtus même si elle allaite encore le dernier enfant. Les hommes aiment bien se réfugier derrière le devoir conjugal pour imposer cela à leurs épouses. Pourtant, lorsque la femme est dans une situation de non-désir, elle ne devrait pas être forcée. Le devoir conjugal devrait être joyeux et conduire au plaisir conjugal."


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29 réactions à cet article    


  • maxim maxim 28 février 2007 10:21

    malheureusement , il ny a pas qu’au Cameroun...

    je crains que ce soit un drame caché meme chez nous ,et dans toutes les couches de la société....

    ajouté à ça bien sur ,l’alcool,la misére sociale ,les moeurs de certaines communautés qui prennent les femmes comme des machines menagères et des objets de satisfaction instantanée.......

    chez nous il y a un silence gené « on ne parle pas de ces choses là »...

    et puis bien des femmes sont dépendantes finançierement du mari et elles pourraient etres repudiées ce qui equivaudrait à se retrouver à la rue......

    elles sont donc en plus victimes d’un odieux chantage....


    • Antoine Christian LABEL NGONGO (---.---.24.89) 28 février 2007 13:26

      Maxim, c’est malheureux ce que vous dépeignez là, si celà se fait également chez nous, celà devrait être sanctionner sévèrement. Il ne devrait pas y avoir d’excuses pour de tels comportments. smiley


    • Rocla (---.---.235.9) 28 février 2007 11:50

      Avant tout rapport sexuel , faut faire signer une décharge .

      Rocla


      • (---.---.93.242) 28 février 2007 11:51

        Tres bon article. Sujet bien travaille, on apprend bcp.


        • Bill Bill 28 février 2007 12:44

          Quel plaisir y a t’il si elle n’est pas d’accord !!!! J’avoue que je n’ai jamais bien compris ça !

          Antoine Christian, connaissez cette petite comédie « Bal poussière » ? Une comédie Sénégalaise, plutôt drôle, et qui évoque aussi le machisme des hommes en Afrique. (http://www.africultures.com/index.asp?menu=affiche_film&no=186) le résumé : « Binta, une jeune fille délurée, fait la connaissance d’un homme de 50 ans qui s’éprend d’elle et lui propose, sur le champ, le mariage. Demi-Dieu, c’est le surnom du Bonhomme, a déjà cinq femmes ! Binta est bien décidée à ne pas se laisser faire ! »

          Bill


          • Antoine Christian LABEL NGONGO Antoine Christian LABEL NGONGO 28 février 2007 13:18

            Bill, je connais ce film qui est passé en France, c’est un très beau film. Nous constatons quoi dans ce film, ce vieux « cochon » qui épouse cette jeune femme qui va chambouler son foyer et mettre en révolte toutes les co-épouses s’en tire bien. Dans certains pays d’Afrique, la co-épouse qui met ce genre de souk peut se faire éliminer et il n’y a aucune loi qui la protège. smiley Pour en revenir au viol, nous sommes beaucoup de « mecs » qui prennont la peine de faire plaisir à notre femme ou une femme par des prémisses ou préliminaires. En faisant allusion à ces individus violeurs, il est à constater qu’ils abusent de leur épouse comme des objets sexuels et non comme des êtres humains. smiley


          • Makan (---.---.1.178) 28 février 2007 14:53

            « Bal Poussière », ce n’est pas plutôt un film ivoirien avec Bamba Bakary dans le rôle titre ?

            Sujet intéressant et délicat. Quand on aime sa femme, on ne la force pas. Quand on aime son petit chéri de mari, on ne le laisse pas avec un incendie qui le dévore, sauf si on ne peut vraiment rien (mais alors RIEN) faire pour lui à ce moment-là.  smiley


          • Bill Bill 28 février 2007 15:29

            Bonjour Makan,

            Oui, c’est parfaitement exact, il s’agit d’un film Ivoirien !!!

            Bien cordialement

            Bill


          • bouli (---.---.85.5) 28 février 2007 14:25

            Comme il a été déjà été dit mais il faut le rappeler, le viol conjugal ne touche pas que le Cameroun. Certains hommes pensent que la femme qui les a épousé leur appartient, elle est donc à disposition constante. De plus, le fait est que beaucoup ne comprennent pas où il y a viol : si elle s’est mariée, si elle aime son époux alors elle est forcément consentante.

            Bien qu’il y ait des lois, c’est surtout un changement de moeurs qu’on attend, et ça prend du temps malheureusement


            • maxim maxim 28 février 2007 15:23

              j’interviens encore ,tant ce sujet est important....

              c’est de la notion meme du devoir conjugal....je trouve cette formule hors de notre temps....

              où est le devoir ????en amour on ne doit rien à personne ,l’acte amoureux se fait à deux personnes et se produit lorsqu’il y a un désir reciproque de la part de ces deux partenaires...et il s’en suit un plaisir partagé....

              mais ancrer dans l’idée qu’il existe un devoir de se soumettre au nom du devoir conjugal, est totalement obsolete et devrait etre reformulé d’une autre maniére.....

              personne n’appartient à personne.


              • docdory docdory 28 février 2007 15:38

                @ l’auteur

                Le « viol conjugal » vient de l’ambiguïté du concept de « mariage » . Celui-ci est en effet un contrat explicite ( signature devant témoins ) , mais aussi un contrat implicite dans l’esprit des futurs époux , dans lequel chacun des contractants attend quelque chose de l’autre , qui n’est pas écrit dans le contrat ! Pour le mari , l’engagement de fidélité de son épouse est une garantie morale implicite qu’il élevera ses propres enfants et non ceux du facteur ou du plombier, pour la femme , qui , par définition , est sûre que ses enfants sont bien les siens , l’engagement de fidélité de son époux est une garantie morale qu’il ne dépensera pas l’argent du ménage pour une autre femme , avec laquelle il partirait ensuite , laissant tomber sa légitime et ses enfants !

                De même les deux futurs époux attendent du mariage une « sécurité » :

                La femme , même quand elle travaille attend de son mari qu’il assure une sécurité matérielle et un confort de vie pour elle et ses enfants . Le mari , qui , par le fait de se marier , renonce devant témoins aux nombreuses conquêtes féminines qu’il aurait pu avoir autrement , renonce à une liberté sexuelle synonyme de périodes ennuyeuses d’abstinence de durée aléatoire entre deux conquêtes , en contrepartie , il s’attend à ce que sa femme lui procure une « sécurité sexuelle » , c’est- à-dire une satisfaction régulière de ses besoins dans ce domaine !

                C’est en général dans ce domaine que le mariage s’effondre rapidement . En effet le mari s’aperçoit rapidement de la caractéristique générale de l’espèce humaine , qui est que les besoins sexuels de sa femme sont nettement inférieurs aux siens , soumis à des variations mensuelles , caractérielles et saisonnières , disparaissent parfois pendant des mois ou des années après un accouchement , et souvent définitivement la quarantaine venue , une fois qu’elle estime avoir son compte de progéniture ! La fameuse « sécurité sexuelle » qu’il considérait comme un contrat implicite , est une illusion totale , la femme ne l’entendait pas du tout de cette oreille en se mariant !

                Devant cette rupture de contrat , le mari a plusieurs solutions , bonnes ou moins bonnes , voire franchement mauvaises : prendre une maitresse s’il en trouve une , recourir aux services de péripatéticiennes , se mettre en colère et commettre des « viols conjugaux » qui sont difficiles , voire impossibles , à prouver ( c’est la parole de l’un contre la parole de l’autre , et quand on veut se débarrasser de son chien , on l’accuse de la rage ! ) , échanger le sexe contre d’autres addictions ( alcool , tabac dont l’effet délétère bien connu sur la libido masculine ( et aussi féminine ) règle rapidement le problème , jeux vidéos , casino etc ...) , ou bien adopter soit la philosophie stoïcienne , soit celle de Diogène !

                Tout cela est une histoire vieille comme l’humanité , qui n’est pas prête de s’améliorer !Pour une subtile critique de l’institution du mariage , une bonne lecture datant de deux siècles : les oeuvres complètes de Charles Fourier , et en particulier sa « hiérarchie du cocuage » !


                • atheus (---.---.155.249) 28 février 2007 21:18

                  bah se marier c est accepter de se faire sauter et la femme le sait , le contrat est tacite. sinon pas un homme n accepterait le mariage et vous le savez bien bande d hypocrites : l homme se marie uniquement pour etre sur de se vider tous les jours , et c est ainsi depuis que le monde est monde ...comme si la femme ne le savait pas le viol n existe pas entre epoux , affirmer le contraire est un non sens smiley


                  • Courouve (---.---.111.208) 28 février 2007 21:31

                    Le viol entre époux ou concubins est une réalité reconnue légalement et pénalement sanctionnée.

                    La Cour de Cassation, en date du 5 septembre 1990 a rendu un arrêt sur l’existence du viol entre époux :

                    « L’absence de consentement de la victime est l’élément caractéristique du crime de viol, la loi du 23 décembre 1980 ayant voulu ne considérer que la meurtrissure psychique résultant d’une atteinte à la dignité de la victime, femme mariée ou non » ; que si « le consentement au mariage peut faire présumer jusqu’à un certain point, de la part des époux et aussi longtemps qu’ils demeurent mari et femme, leur consentement aux relations sexuelles, il n’en demeure pas moins que cette présomption n’a rien d’irréfragable » ; que « la volonté des époux de mettre en commun et de partager tout ce qui a trait à la pudeur n’autorise nullement l’un d’entre eux à imposer à l’autre par violence un acte sexuel s’il n’y consent et que notamment doit être respectée la liberté sexuelle de la femme mariée. »

                    L’article 332 du Code pénal, en sa rédaction issue de la loi du 23 décembre 1980, qui n’avait d’autre fin que de protéger la liberté de chacun, n’excluait pas de ses prévisions les actes de pénétration sexuelle entre personnes unies par les liens du mariage lorsque ces actes sont imposés par violence ou contrainte.

                    Cet article, devenu en 1993 l’article 222-23 stipule que : Tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui par violence, contrainte, menace ou surprise est un viol. Le viol est puni de quinze ans de réclusion criminelle.


                  • sylvia (---.---.57.23) 28 février 2007 21:34

                    « sûr de se vider tous les jours » ?! eh bien, j’espère que tu n’es pas marié ! surtout pour ta femme !


                  • Antoine Christian LABEL NGONGO Antoine Christian LABEL NGONGO 1er mars 2007 01:15

                    Atheus, vous avez un problème avec votre libido. Nous n’avons pas la même conception du mariage. C’est écoeurant ces hommes qui violent leur femme. Et celà le sera toujours. smiley Une femme violée ne ressent pas de plaisir alors qu’une femme consentante est pleine de plaisir.


                  • Antoine Christian LABEL NGONGO Antoine Christian LABEL NGONGO 1er mars 2007 01:31

                    Bonne citation "La femme actuelle a évolué. Elle prend conscience de son corps. La femme africaine ne veut plus être un instrument de plaisir et ignare. Elle éprouve des sentiments et elle veut les exprimer. Elle veut vivre sa vie et vivre heureuse dans l’harmonie totale de son corps avec un homme qu’elle aime pour elle, et qu’elle ne veut pas partager.

                    La femme africaine qui vit dans nos sociétés développées et protectrices, a pris conscience de ses responsabilités.

                    Elle n’accepte plus les moeurs encestrales d’un autre temps." Mais les hommes eux semblent vivre dans un autre âge. smiley

                    Même au Cameroun, les moeurs évoluent.Grace aux communications audiovisuelles et les déplacements de peuples, elle n’acceptent plus ces contraintes que leurs grand-mères ou mères ont subi.


                  • Nevermore (---.---.208.9) 1er mars 2007 08:44

                    Sympa votre conception de l’amour et du mariage... A vous lire, ça fait froid dans le dos. Je plains votre femme (si vous en avez une)


                  • De Saint Benoit Philippe (---.---.67.59) 28 février 2007 23:00

                    Ce sont des coutumes millénaires où la femme n’avait aucune légitimité. Elle était pour l’homme maitre des lieux, des biens, de la terre et de la femme, l’objet unique de la reproduction. Principalement dans ces pays africains où la femme était l’objet de marchandage, sans qu’elle puisse exprimer son avis son ipion et ses désirs. Elle était réservée pratiquement depuis la naissance à un acheteur, qui la marierait à la puberté. C’était une marchandise de bonne qualité une valeur marchande pour la famille. Une belle fille saine avec de bonnes dents valait cher et pouvait asurer à la famille une rente. Pour pas qu’elle puisse sentir du plaisir on lui incisé et enlevait le clitoris. Si elle devait resentir un tant soit peu de plaisir, elle était répudiée et condamnée pratiquement à mort. Suivant la religion, la femme qui a du plaisir est une impure et indigne de l’homme. Il y a aussi d’autres pratiques humiliantes sur la femme.

                    Aujourd’hui la femme évolue. Elle prend conscience de son corps. La femme africaine ne veut plus être un instrument de plaisir et ignare. Elle éprouve des sentiments et elle veut les exprimer. Elle veut vivre sa vie et vivre heureuse dans l’harmonie totale de son corps avec un homme qu’elle aime pour elle, et qu’elle ne veut pas partager.

                    La femme africaine qui vit dans nos sociétés développées et protectrices, a pris conscience de ses resposnabilités.

                    Elle n’accepte plus les moeurs encestrales d’un autre temps.

                    Même au Cameroun, les moeurs évoluent.Grace aux communications audiovisuelles et les déplacements de peuples, elle n’acceptent plus ces contraintes que leurs grand-mères ou mères ont subi.

                    L’évolution de la femme a désarçonné ces hommes rustres et les rendent agressifs, car ils perdent progressivement toute autorité et disposition de ce corps, qui en fait ne leur appartient plus. Même s’ils sont mariés.

                    De nos jours, même la femme africaine tente de devenir indépendante et libre de ses mouvements et envies.

                    Une certaine religion l’interdit et crée des problèmes, même chez nous.

                    Le mariage c’est quoi. « unions de deux personnes qui se désirent, qui s’aiment et qui veulent vivre ensemble ». Si Dieu le veut ils pourront avoir des enfants.

                    Un mariage est dans les deux sens. Non dans un seul. Pour le comment des mortels que je suis. « LE MARIAGE S’EST L’AMOUR ».


                    • docdory docdory 1er mars 2007 11:24

                      @ De Saint Benoit Philippe

                      « Pour le comment des mortels , le mariage s’est l’amour » , déclarez vous ( avec une orthographe ...exotique ) . Je ne pense pas que vous ayiez déjà été marié . C’est peut être l’amour au début , mais dans bon nombre de cas , la lune d’absinthe a vite fait de se substituer à la lune de miel ( sinon il n’y aurait pas autant de divorces ... )


                    • Antoine Christian LABEL NGONGO Antoine Christian LABEL NGONGO 4 mars 2007 11:54

                      Docdory, c’est beau, il faut le (de St Benoit...)laisser croire à la vertu du mariage. C’est beau l’utopie. Le mariage est particulier. Néanmoins, comme tu soulignes le nombre de divorces élevés en France, il est à se demander quelle utilité y a t-il à se marier ? smiley


                    • autrepseudo (---.---.110.167) 1er mars 2007 07:22

                      Si ma mémoire est bonne, en France 1 femme meurt tous les 4 jours de violence conjugale, alors, le Cameroun, c’est loin de nos préoccupation.


                      • bouli (---.---.85.5) 1er mars 2007 09:01

                        Oui, vous avez raison, regardons, contemplons bien notre nombril et laissons crever le reste du monde ! smiley


                      • Antoine Christian LABEL NGONGO Antoine Christian LABEL NGONGO 4 mars 2007 11:56

                        autrepseudo, pourquoi ne faites-vous pas une enquête sur ces femmes qui meurrent tous les 4 jours de violences conjugales ? Ce serait intéressant à savoir. Il faut juste souligner que la France compte cinq fois et demi la population du Cameroun. smiley


                      • Zepekegno (---.---.209.164) 1er mars 2007 09:13

                        Si un de ces maris finit par se faire emprisonner, ça risque d’être folklo pour lui : en effet, dans les prisons (françaises en tout cas), les violeurs sont très mal perçus et finissent toujours par ramasser la savonette... Juste retour des choses.


                        • (---.---.12.120) 1er mars 2007 14:48

                          Quand on sait ce qu’est un viol, on ne peut qu’être abasourdie par le témoignages neuneu du genre « quand je veux mais pas quand il veut » de l’article. Trouvez des témoignages de véritables viols, au lieu de... ça.

                          Peu m’importe de passer pour un monstre. Tout ce que je vois dans ces témoignages, c’est que les personnes concernées feraient mieux de consulter un psy. Qui pourrait les aider à résoudre leur « quand je veux y veut pas quand y veut je veux pas ».


                          • Antoine Christian LABEL NGONGO Antoine Christian LABEL NGONGO 3 mars 2007 22:13

                            Monsieur X, dit « l’attardé », je ne vous connais, néanmoins je vous souligne que malgrè l’importance de la femme dans la société africaine, sa parole ne vaut rien. De là à se rendre chez un psy, vous me faites bien rire. smiley


                          • Antoine Christian LABEL NGONGO Antoine Christian LABEL NGONGO 3 mars 2007 22:15

                            J’ajoute qu’une femme qui va se plaindre que son mari l’a violé, se fera rire au nez. Elle subira des railleries. Se rendre chez un psy, relève d’un travail sur soi incommensurable.


                            • Albert (---.---.8.238) 6 mars 2007 09:15

                              Vous écrivez facilement, comme si vous ne faisiez jamais l’amour. Pourtant vous le faites, n’est ce pas ? Souvent ? Parfois ? Régulièrement surtout, et cette régularité , ce rythme, vous satisfait. Vous avez trouvé là le terrain d’entente de votre couple. Bravo et tant mieux pour vous.

                              Maintenant, de quelle compassion êtes vous capable de faire preuve devant la misère sexuelle de l’homme à qui se refuse jour aprés jour semaine après semaine sa compagne ménoposée ?

                              J’ai l’impression une nouvelle fois que le féminisme et les plus nantis (ceux qui s’offrent les services des superbes call girls) ont dépossédé les couples modestes de leur capacité (et non pas leur droit !)à entretenir une relation sexuelle harmonieuse, c’est à dire partagée en fréquence et en profondeur, si vous me permettez l’expression.

                              D’un coté une femme qui a su tirer de son mari tout ce dont elle avait besoin pendant quarante ans. De l’autre un homme toujours sollicité biologiquement qui a besoin de faire sortir ce qui le démange. (Tout le monde n’est pas à même de transformer sa libido en art de la kundalini. Je vous recommande ce merveilleux film « SamSahra » qui pose la question « que vaut-il mieux ? Satisfaire mille désirs ou n’en maitriser qu’un seul ? » Pour autant qu’on soit réellement capable de postuler durablement pour la seconde alternative, n’est ce pas ?)

                              Ajouter à nos deux « amoureux » les sempiternelles attitudes de genre. Lui en demande, elle en rejet avec les fausses excuses habituelles. Il finira bien par arriver ce moment où le monsieur, le petit gars, le minable, le moins que rien , ira prendre avec sa force seule ce qui lui était consenti précédemment.

                              Franchement, vous, vous accusez l’homme au nom d’un droit qui ne règle rien. Personnellement, et dans ce seul cas de misère sexuelle, l’opprobre repose sur la femme qui n’est plus en phase avec sa propre nature.

                              Et finalement, lorque je vois dans la rue toutes ces femmes dites modernes qui marchent la tête droite comme un doberman sans un regard pour aucun homme qui les croise, ne tournant la tête que pour les vitrines consacrées à 80% pour leur seul plaisir, je me demande où se trouve leur épanouïssement. Si au moins elles avaient l’air heureuse ! même pas leur regard est triste. Elles sont seules et elles le regrettent , ou elles vivent en couple et elles le regrettent. Instabilité, quand tu nous tiens...

                              Pourquoi des maîtresses ? Pourquoi des péripapétitiennes ? Pourqoi des escort-girls ? Pourquoi tant d’hypocrisie ?

                              Non à la surexploitation de la femme par l’homme ! Non à l’exagération des rapports sexuels non consentis mutuellement ! Mais non également à la misère sexuelle !

                              Comment régler cette dernière revendication de façon humaine ?


                              • Marypop (---.---.36.192) 6 mars 2007 17:09

                                « Et finalement, lorque je vois dans la rue toutes ces femmes dites modernes qui marchent la tête droite comme un doberman sans un regard pour aucun homme qui les croise, ne tournant la tête que pour les vitrines consacrées à 80% pour leur seul plaisir, je me demande où se trouve leur épanouïssement. Si au moins elles avaient l’air heureuse ! même pas leur regard est triste. Elles sont seules et elles le regrettent , ou elles vivent en couple et elles le regrettent. Instabilité, quand tu nous tiens... »

                                Je suis choquée par ce portrait des femmes dites « modernes ». Si certains hommes arrêtaient de nous agresser dans la rue, peut être que nous jetterions un autre regard sur les hommes que l’on croise. Hommes et femmes, nous sommes totalement différents, ce n’est pas un scoop. Mais essayons de nous comprendre ! Je suis désolée, la femme que vous appelez la femme moderne, n’est pas forcèment agressive, ne passe pas forcèment son temps à faire du shopping. Sortez de ces clichés ! Pour finir éviter les analyses trop rapides lorsque vous croisez une femme, vous ne savez rien de sa vie. Et la nature d’une femme n’est pas d’être instable.

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