On peut considérer les choses sous plusieurs angles. Tout d’abord : cela n’est pas une découverte que un choc psychologique provoque (entre autre pathologie) un cancer.

dire que le fait de savoir cela, de résoudre éventuellement le problème, permettra la guérison est un leurre bien évident. prenons le cas d’une personne déclenchant une pathologie à la suite de la mort de son conjoint. Pensez vous qu’il soit possible de le faire guérir en lui disant que dès qu’il aura accepté la mort de son conjoint il ira mieux ! . La mort restera toujours un fardeau pour lui, même s’il réapprend à vivre sans le compagnon.

Dans certains cas, toutefois, il est bien possible, qu’après un choc psychologique ; une fois la phase aigue passée, l’on puisse être assez fort pour lutter contre la maladie. Que cette lutte, naturelle et volontaire, puisse avoir un effet tout à fait bénéfique me semble bien évident. D’ailleurs, même la médecine dite classique le reconnait, en disant depuis toujours que lorsqu’un patient « veut » guérir il est déjà guérit à 50 %. Le traitement médical (classique) doit être un accompagnement et doit permettre de pouvoir aider l’organisme qui s’est déréglé à se re-régler. C’est un accompagnement, et non une thérapie absolue en elle même. Il y a donc un faux débat : car les deux composantes doivent être présentes pour qu’il y ait guérison. L’homme est fait de corps et d’esprit. La volonté de guérir ( guérison spirituelle) est une chose et doit donc s’accompagner de la guérison physique (traitement médical). Les deux composantes sont nécessaires pour avoir une guérion complète.

Ne guérir que l’une des composantes ne fera que repousser le problème de quelques mois et voila sans doute la raison pour laquelle chacun dans son coin et surtout reniant l’autre composante ne fait en fait que refuser le statut de l’homme (corps et esprit).