@Vincent O
" Il suffit d’observer les différences de
mentalité entre un Américain, un Européen, un bouddhiste ou un Grec de
l’Antiquité pour s’en rendre compte."
Sartre disait comme vous, parce que s’il y a une
nature humaine, son existentialisme – ce mythe qu’il a fallu inventer pour a
remplacer celui du bon sauvage –, il est carbonisé.
Pour moi, l’Américain, l’Européen, le bouddhiste et
le Grec de l’Antiquité, sont également des animaux claniques, territoriaux et
« racistes », qui ont une propension naturelle à s’assembler avec ceux
qui leur ressemblent, qui sont plus enclins à sacrifier leur vie pour les leurs
que pour des traîne-savates de passage, qui, tous, sont mûs davantage par leurs
sentiments que par leur raison…
Je pourrais continuer ainsi pendant des pages, en
étayant par des exemples historiques, mais comme je ne cherche à convaincre
personne, surtout pas quelqu’un qui ne se sent ni clanique, ni territorial, ni « raciste », je préfère faire un usage plus profitable
de mon temps., je vous laisse bien volontiers vous débrouiller avec l’inconfort de la dissonance
cognitive à chaque fois que vous vous
retrouvez en face de manifestations de la nature humaine.
Cela dit, à lire votre vision d’un avenir possible,
il me semble que nous ne parlons pas tout à fait de la même chose.
« Une société socialiste
pourrait développer des valeurs collectives : l’empathie, le partage,
etc...qui ne sont pas contraires à la nature humaine. »
Elles ne sont pas contraires à la nature humaine,
mais elles ne sont pas héréditaires, non plus.
ll faut donc tout reprendre de zéro à chaque
nouvelle classe d’âge et alors, au bout d’un certain temps, le volonté s’émousse,
la fatigue s’installe, le naturel reprend le dessus. C’est ce qu’on constate
actuellement, en Europe et en France, avec l’ « antiracisme »
qui cartonnait sans remise en question, depuis environ quarante ans.