@Phalanx

« Le problème n’est pas qu’ils conservent leur tête de EUX.. »

 Ah tout de même... Quand le « de souche », ou assimilé, a l’impression, en rentrant chez lui, le soir, d’être à Ouarzazate et en sortant, le matin, d’être à Apéyémé, il y a forcément un malaise.

« ... (ca serait dur de leur en vouloir)... »

Il ne s’agit pas d’en vouloir à qui que ce soit, mais d’évoquer ce que les gens ressentent au plus profond d’eux-mêmes, et qu’ils ne disent pas toujours.

« Ca s’appellait l’assimilation, et c’était une grande force de la France. »

 Personnellement, j’utilise un terme plus fort : phagocytage, que je vois comme l’absorption de l’individu par la masse française, dont plus rien ne le distingue.

« D’ailleurs, l’Union pour le génocide des Francais (UMPS) ont toujours promis que les autres allaient s’assimiler... »

En prenant l’universalisme républicain comme unique critère d’appartenance à la Nation, ils ont commis, et commettent, une double erreur :

— la première a été de ne pas voir (par refus idéologique) que leur culture et leur phénotype rendaient certains étrangers plus étrangers que d’autres.

— la seconde a été de croire que l’universalisme républicain est un idéal indépassable auquel tous les étrangers, non Européens compris, aspiraient avec avidité, alors que la plupart d’entre eux n’en ont strictement rien à cirer.

Cette seconde erreur se perpétue et certains dirigeants du Front national, dont Marine Le Pen et Florian Philippot, la partagent, mais je les crois assez intelligents pour comprendre et changer de ligne dans les années à venir.

Comme Jean-Marie Le Pen est revenu sur les illusions de son discours du 29 janvier 1958 :

« J’affirme, que dans la religion musulmane rien ne s’oppose, au point de vue moral, à faire du croyant ou du pratiquant musulman un citoyen français complet. Bien au contraire. Sur l’essentiel, ses préceptes sont les mêmes que ceux de la religion chrétienne, fondement de la civilisation occidentale. D’autre part, je ne crois pas qu’il existe plus de race algérienne qu’il n’existe de race française. Il y a une collectivité que les us et coutumes ancestraux séparent à la fois du monde moderne et de la collectivité d’origine métropolitaine. Aux musulmans, offrons l’entrée et l’intégration dans une France dynamique, dans une France conquérante. Au lieu de leur dire comme nous le faisons maintenant : "Vous nous coûtez très cher, vous êtes un fardeau, disons leur : nous avons besoin de vous. Vous êtes la jeunesse de la nation. »