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Commentaire de imprécateur

sur Get Free From English


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imprécateur 16 août 2013 12:49

Analyse pertinente d’un phénomène que ne cessent de dénoncer certains intellectuels comme par exemple Claude Hagège le linguiste qui considère que se laisser imposer une langue, c’est aussi se laisser imposer une pensée !
http://www.lexpress.fr/culture/livre/claude-hagege-imposer-sa-langue-c-est-imposer-sa-pensee_1098440.html
D’autant plus que nous évoquons là qu’une bouillie verbale en usage dans les aéroports ; l’anglais d’Oxford, comme le bon français se couvrent de poussière dans des bibliothèques vouées à la démolition.
Et pourtant si souvent « nos mots sont nos maux ! » ; juste un petit exemple :
-vous évoquiez dans votre texte la « direction des ressources humaines », cet intitulé n’est apparu qu’assez récemment, en remplacement de « direction des relations humaines », à cette époque on aurait pu penser que travailler c’était se mettre en relation avec d’autres dans le but de l’accomplissement d’un projet (why not ! OH PARDON !!!), aujourd’hui cette nouvelle et infamante appellation suggère que le travailleur au même titre que par exemple le pétrole est une ressource, un produit consommable que l’on doit acquérir au meilleur prix, dont la l’obsolescence est programmée, et que cette ressource peut à tout moment être remplacée par une ressource plus profitable...
L’emploi de ce jargon vernaculaire n’est qu’une manifestation supplémentaire de ce que La Boëtie définissait comme la servitude volontaire.


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