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Alinea
Merci.
Sans doute et son contraire. Je ne sais pas.
Se
taire et faire, c’est l’idéal mais l’omerta est telle, ici comme là-bas, qu’elle
paralyse aussi bien la réflexion que l’action. Ce que l’on dit, personne ne
veut l’entendre. C’est un pêché, une faute de goût. Tout le monde est d’accord
mais personne ne l’avouera. L’effort est trop grand, impossible, contre nature.
Il n’y a rien à faire, alors pourquoi se gêner de se faire plaisir au lieu de
se taire ? Vous qui aimez tant la page blanche, vous me comprenez.
Votre
travail est plus sérieux qui le mien et, si je l’avais lu, je n’aurais pas osé
m’y attaquer. Vous avez tout dit. Vous êtes partie du début pour nous en
montrer la fin. Vous résumez bien le problème en disant « Nous gardons les mots -
qui sonnent joliment - et nous changeons les valeurs ». L’homme n’est un poète
que dans ses rêves, dès qu’il a les pieds sur terre, ce qu’il fait n’est pas
beau à voir, mais de ça il ne veut rien savoir. Donc aucun espoir, sauf dans le
rêve. Heureusement.