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Commentaire de Menouar ben Yahya

sur Islamisme et christianisme vus par un agnostique


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Menouar ben Yahya 13 novembre 2012 14:57
L’auteur ne serait un brin un agnostique christique ! L’auteur occulte le fait que cet islamisme se développe principalement dans les pays en guerre contre des puissances qui en veulent à ses ressources, ce fait à lui seul peut explique la neutralité de nombreux Musulmans, critiquer férocement l’intégrisme, d’accord, mais cela peut donner l’impression que l’on cautionne la colonisation et la guerre mené dans ces pays, je suppose que cette position doit encore être plus difficile pour une personne habitant ces pays en guerre puisque ceux que nous appelons terroristes sont perçus par leur peuple souvent comme des héros de la libération. La dialectique qui fait de l’islam l’antithèse (le mal) du catholicisme (le bien) ne peut aboutir qu’aux synthèses absurdes que développent l’auteur, surtout lorsque l’on assiste à un manque total d’objectivité. 
Sur ce même blog il y a un article intelligent qui parle d’un auteur Algérien, une autre approche d’un acteur de terrain qui met sa vie en jeu en prenant position sur ces questions. L’analyse d’un faux agnostique fait plus réagir qu’un article sensé et pondéré, alors que si l’auteur avait vraiment été agnostique, il aurait du être plus attiré par le soufisme, les derviches tourneurs, les noms de Halladj, Fârâbî, Arabi…auraient sonné autrement à ces oreilles. 
Extrait de l’article sur Karim Akouche, écrit par Hamid Zanaz..« Si on ne se bat pas pour elle, on la perd et on devient un être assujetti, un esclave. Les démocrates algériens sont paralysés par la polarisation idéologique où les ont piégés les décideurs depuis la soi-disant ouverture démocratique de 89. Crédules, chacun a choisi son camp, les uns ont soutenu les islamistes, les autres les militaires, alors qu’ils devaient constituer un front pour se battre contre l’hydre à deux têtes, la chéchia et le képi, qui a étouffé – et étouffe toujours – l’Algérie. On ne peut pas dissocier l’islamisme du banditisme d’État, donc du pouvoir mafieux. Ce dernier se sert de l’islam, comme d’une redoutable morphine, pour prolonger la léthargie du peuple. Ceux qui pensent que l’islamisme peut être doux, qu’il est soluble dans la démocratie, se trompent d’analyse. L’islamisme n’est pas une maladie bénigne, mais un véritable cancer qui ronge nos sociétés. L’islamisme, c’est le péril vert, il vise à dominer, à avilir l’être humain ».


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