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Commentaire de mike gallantsay

sur Nafissatou Diallo : de la victime idéale à la parfaite salope


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mike gallantsay 6 juillet 2011 02:35

Tout à fait d’accord avec vous !

Je voudrais simplement poser quelques questions sur un seul « fait » dont on nous rebat les oreilles depuis trois jours.

La vilaine Nafisata, est convaincue de mauvaise foi car, 24h à peine après les faits, alors qu’elle est sous protection policière rapproché, elle passe un coup de téléphone à son mari, « trafiquant de drogue » et incarcéré pour cela, afin de lui demander conseil sur la meilleure manière de saigner le bourgeois.

  • Question n° 1 : A-t-elle appelé à partir d’une ligne fixe ou à partir d’un portable ? Si elle a appelé d’une ligne fixe, est-ce celle de son appartement ? Auquel cas la donzelle, serrée de près par les flics est d’une bêtise proprement stupéfiante ; ou est-elle sortie pour trouver une cabine ?

  • Question n°2 : Si elle a été assez stupide pour appeler de son appartement et que c’est à partir de là que la conversation a été enregistrée, pourquoi les flics ont-ils mis un mois et demi pour démasquer la perfidie de la drôlesse ?

    Si elle a appelé d’une cabine, sauf à supposer que toutes les cabines téléphoniques de New-York, soient sur écoute permanente Quand-même bien du boulot et bien du personnel pour Big Brother  ! Même la Stasi n’en faisait pas autant ! Comment diable les flics ont ils pu savoir qu’elle avait téléphoné et à qui ?

    Les deux hypothèses étant aussi absurdes l’une que l’autre, il est donc certain que Nafisata a téléphoné d’un portable. Mais nous sommes renvoyé à la même difficulté : soit son portable était sur écoute, ce dont elle aurait pu se douter, et après 48h, le temps de trouver un traducteur, les carottes étaient cuites, soit ce n’était pas le cas et dés lors, l’enregistrement, magique comme la balle de JFK, a été réalisé à la prison. Ce qui nous conduit à :

  • Question 3 : Qui a-t-elle appelé exactement ? Parce qu’enfin on ne sonne pas un type en taule comme on appelle un hôtel ou une chambre d’hôpital.

    Soit elle a appelé la prison (laquelle ?) en leur demandant gentiment :

    « Auriez-vous l’extrême amabilité de me passer M. Machin cellule 312 ? »

    « Mais naturellement ! C’est à quel sujet ? »

    Soit le correspondant avait son portable sur lui et alors :

  • Question 4 : Les détenus us ont-ils le droit de disposer d’un portable dans leur cellule ? Si oui depuis quand ?

    Et son jules, qui ne se doute pas qu’ils pourraient être écoutés est encore plus bête qu’elle ! Si non :

  • Question 5 : Comment diable l’administration pénitentiaire a-t-elle pu enregistrer une conversation sur un appareil dont elle ignore l’existence ?


Je ne doute pas que l’éminent procureur va fournir, le 18 juillet, à l’audience, toutes les réponses, et tous les éclaircissements qui s’imposent, mais en attendant, compte tenu du niagara de mensonges dont les zuniens nous abreuvent depuis une dizaine d’années, je ne crois pas un mot de cet exécrable story-telling

En bon français, ça nous fera la bouche fraiche : baratin !!



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