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Commentaire de paconform

sur Les enfants de la paix et du courage


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Raymond SAMUEL paconform 12 juin 2011 08:59

Bonjour SURYA,

Je répond rapidcement et partiellement à vos deux surprises :

1°) La connaissance des besoins des enfants.
- depuis assez longtemps déjà ce qui est cru n’est plus dû à l’expérience (devenue très faible) mais essentiellement reçue de ce qui a été diffusé par les media. Or quelle presse écrit sur l’enfant ? Les magazines féminins évidemment. Et d’où la presse féminine a-t-elle tiré son inspiration depuis plus de quarante ans ? de la vague du féminisme. Quel a été le message ? Il faut libérer la femme et non « il faut protéger les enfants ».
Une remarque en passant : je suis tout à fait d’accord pour libérer la femme (et même l’homme) mais je suis contre cette libération au détriment des enfants. Il faut l’organiser.
Pour faire avancer cette campagne de libération de la femme on a vu et revu des psys spécalistes de l’enfance organiser des colloques et des stages pour démontrer que c’était les mères qui transmettaient leur angoisse aux enfants (soyez déculpabilisée et zen et votre enfani sera très bien à la crèche).
J’ai suivi l’un de ces stages, j’ai lu la presse, écouté la radio, vu les émissions de télé etc. Tous les messages allaient dans le même sens et à la télé on ne voyait que des psys bien choisis.
C’est de cette manière qu’on a inventé la nécessité absolue de mettre les bébés en collectivité POUR LES SOCIALISER et celle de FAIRE TRAVAILLER des enfants en maternelle sinon ils seraient en retard sur les autres en CP.

Heureusement, il y a maintenant un peu plus qu’un frémissement. Les spécialistes qui pensent d’abord aux enfants ne sont plus interdits (mais ils sont peu écoutés). De plus, le mal est fait, les habitudes prises, l’opposition toujours virulente.
Il faut donc frapper fort si l’on veut avoir un effet.

2°) La déclaration de l’instit.
Ce que vous me dites est fort réconfortant mais je vous garantis l’exactitude de la déclaration. J’ajoute celle d’un parent (corroborée notamment par le fait que les parents se battent tous, à quelques exceptions près, pour maintenir à l’école les enfants qui y souffrent, plutôt que se battre pour les retirer) :
- « il y en a qui pleurent pendant des semaines...Ils finissent par s’y faire »
 Et oui, ils finissent par s’y faire, comme à tout, puisqu’ils sont obligés.


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