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Commentaire de Dominik F.Vöchting

sur Des religions et des hommes...


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Dominik F.Vöchting (---.---.37.165) 9 mars 2006 02:10

puisque vous posez ainsi la question permettez-moi de vous répondre aussi. Les forces invisibles ? Il y en a tant. C’est passionant vous verrez. Alors d’abord il y a la lumière... qu’en fait vous ne voyez pas puisque vous voyez les reflets des formes quand lumière il y a. Ensuite... les sons et les bruits... que vous ne voyez pas nomplus, vous les entendez grâce au déplacement de l’air qu’elles provoquent. Des sons et bruits de toute natures nous passons bien sûr aux ondes... déjà plus abstrait, mais pour nous des évidences qui n’en sont pas car à partir du moment où nous considérons les ondes en les utilisant à outrance nous devons considérer les ondes plus raffinées encore. Par exemple le rythme cardiaque est lui aussi une « force » invisible et le mouvement des globules rouges qui font tout le tour de l’être humain et de tous ses organes en UNE minute... c’est de la haute vitesse vous voyez... et nous sommes toujours dans le champ des « forces » invisibles et cette vitesse-là n’est rien en comparaison à la vitesse hormonale, celle-ci n’est rien face à la vitesse de la transmission neuronale ou la vitesse pensée... là nous sommes dans une vitesse qui dépasse probablement la vitesse lumière ou alors ont-elles exactement la même ? Répondre à cette question équivaudrait à la quadrature du cercle et nous n’avons toujours rien inventé.

Des forces invisibles il y en a tellement... n’oublions pas la gravité ! Mais nous retombons-là dans des forces dites lourdes alors cherchons ailleurs. Qu’est-ce qui anime un corps ? Je veux dire par exemple qu’est-ce qui faiit que vous allez vers votre frigo et que vous avaliez un verre d’eau claire ? Il y a évidemment un bon nombre de possibilités quasi infinies pour répondre à cette question, mais en termes de « forces » c’est votre intention de boire qui vous a poussé à effectuer ces mouvements.

Vous allez dire que c’est prise de tête et je vous donne absolument raison, mais c’est très important quand même parceque nous sommes là dans un registre de forces tout à fait assimilables, d’autres nous dépassent tellement que nous ne pouvons même pas les apréhender, prenez les mouvements de la lune sur nos émotions ou le fait-même que nous soyons « scotchés » à la terre par la gravité de la terre (déjà entrons-nous dans un domaine philosophique, mais c’est toujours encore très physique).

Bon, quelles autres forces dites-vous impatiemment...

Nous avons constaté que le simple fait de vous déplacer demandait une intention de votre part, c’est déjà une force en soi qui est le moteur de votre mouvement, on ne peut, en vous observant renier le fait qu’une « force » vous anime, même si vous vous pouvez être à l’autre bout du monde en pensée avec votre petite amie qui est partie pour un reportage sur une secte étrange de l’arrière-pays mongole c’est toujours votre intention de boire qui vous a fait boire. Bon on va pas s’étaler là-dessus parceque tout de suite nous sommes submergés de toutes ces « forces » justement parcequ’elles entrent en résonance avec nous, il faut donc prendre du recul pour reprendre quelque paix.

Résumons la force d’intention. Qui fut à l’origine du big bang ? Puisqu’il a eu lieu, pensé en-dehors de tout jugement, qui en a eu l’intention ? Vous ? Peut-être bien si c’est votre part inconsciente parceque disons que la part consciente est... très préoccupée disons au point de vérifier son équilibre et la profondeur de sa respiration. Tout va bien jusqu’ici. Un verre d’eau ? Car il vous semble peut-être évident et ridicule de vous reposer un instant dedans, mais ce verre d’eau est un miracle. Grâce à l’hydrogène vous pouvez « combiner » votre vie... disons qu’il est impossible d’énumérer toutes les « forces invisibles » qui existent, elles sont innombrables, certaines très proches, certaines plus lointaines, mais toutes présentes dans le même instant. De tout celà nous pouvons être sûr et puisque nous avons constaté que sans intention il n’y a pas de mouvement, nous pouvons conclure sur le fait que l’existence de l’univers et nous compris résulte d’une intention. C’est ce que les taoistes appelèrent le chi, lui donnant et la qualité de la force globale qui permet le vivant et son intention, le fait de travailler sur l’équilibre de son chi dépend l’état d’équilibre d’une personne ou de son déséquilibre, très clairement nous sommes toujours dans les « forces » invisibles. On vous le dit souvent, mais il n’y a pas de problème on peut bien reformuler, c’est toujours un bon exercice, les apparences sont très trompeuses ! N’oubliez pas que vous voyez une image qui a été retournée deux fois pour que vous l’apréhendiez. Non monsieur ce n’est pas une insulte, une fois dans la rétine et une fois dans votre cerveau pour la remettre à l’endroit, sans blagues. Enfin, vous savez tout celà. Mais l’apparence de l’os par exemple, la partie la plus dure du corps... pourquoi l’est-elle ? Pourquoi l’os est-il dur ? Parcequ’il est l’organe qui produit les globules sanguins et qu’il passe son temps à se défaire pour se refaire sans cesse. Vous ne me croyez pas ? C’est pas grave personne ne vous demande d’y croire, mais d’observer. Reprenons, si l’os est dur ok, la table aussi. Pourquoi la table est-elle dure ? Parceque les atômes du bois tournent tellement plus vite (sont tellement plus condensés) que ceux de ma main que je « ricoche » dessus, donc elle est dure au point que je peux m’appuyer. Mais si j’y réfléchis bien elle a pas mal de bonne volonté pour garder sa forme, quelle est donc la « force » qui maintient la table ? L’intention du menuisier ? Probablement ou la bonne volonté du bois... peut-on les séparer une fois la table accomplie ? Bon, nous pouvons en tous les cas dire, dans le registre des énergies fines ou dites « forces invisibles » qu’à l’échelle de l’atôme tout nous est parfaitement invisible même si Platon s’était déjà émerveillé de leur existence scientifiquement probable... d’autres avant lui en avaient une conscience bien plus étendue, mais c’est une autre polémique. Prenez l’homéopathie par exemple... comment ça quel rapport avec les « forces » atomiques ? Mais nous parlons-là justement de la structure des corps et des matières ! Reprenons, l’homéopathie, encore si décriée comme inexplicable donc impossible qu’elle soit efficace par rapport à la médication dite « lourde » (ça nous ramène à l’histoire de la gravité...) vous observez pourtant la structure de l’eau crystalisée soumise à des variations de sons dessinant des mandalas à l’infini de toutes formes et structures et l’on rechignerait donc à considérer que la structure atomique de tout un verre d’eau ne changerait pas en y ajoutant ne serait-cfe qu’une goutte de composition différente sans que ça change toute la structure ? Allons donc. C’est immédiat, au contact d’une goutte disons... de « star of betlehem » (c’est une fleur... bon pour les chocs émotionels) toute la chaîne atomique commence à échanger des électrons nouveaux et donc la structure de l’eau a bien changé et c’est cette structure qui vient s’ajouter au « verre » que vous êtes et changer aussi votre structure, tout ce que vous ingurgitez ainsi vous transforme selon sa nature. Là nous nageons en pleine quête du st.Graal n’est-ce pas ? Très exactement.

Vous voyez que la nature des forces qui nous pétrissent, toutes apparentes qu’elles soient sont de même invisibles. Nous constatons également que pour chaque perception de « force » il y a un niveau auquel il faut se placer pour les appréhender, des échelons graduels qui les relient. C’est par exemple cette vision je pense qui est décrite chez les hébreux par l’échelle de Jacob ou par l’échelonage des divinités hindoues ou boudhistes qui comme chez les chrétiens vont des démons aux archanges jusque devant le trône du chi (je sais que vous préférez que je l’appelle ainsi parceque comme ça il ne vous rappelle pas une horrible guerre...) sauf que chez les chrétiens on joue au tennis entre l’enfer et le paradis et le pauvre arbitre est assis au purgatoire sur une petite chaise... alors qu’en Asie ils ont eu une aproche plus...scientifique de cette échelle et ont pris le temps de répertorier toutes les créatures coexistantes dans l’instant par l’observation assidue.

Il convient de remettre les écrits dans leur temps et d’essayer de comprendre ce qu’ils tentent de décrire ou de faire comprendre, apparemment avec grandes menaces pour ce qui est des anciens testaments... on observe par ailleurs que les dogmes et les observances des religions des livres sont traitées plus en termes de médecine en Asie que ce soit le Bouddha ou Lau-tseu c’est le bien-être des êtres qui est recherché alors qu’en occident l’accent a été mis sur les injonctions et les menaces type « attention vous allez dégringoler de l’échelle ! » On peut toujours remonter et c’est ce que les chrétiens appellent la possibilité du pardon et c’est intéressant que le monde dit athée et matérialiste utilise les mêmes termes par rapport à la graduation sociale. Graduation tout à fait fictive celle-là (puisque nous sommes sur un même niveau de perception) et que seul son poids en argent définit sa « hauteur »... en termes de gravité on serait plutôt tiré vers le bas et puis voyager léger porte plus loin hein. Enfin, tout celà fait partie des « forces invisibles » et nous n’avons toujours rien inventé.

Ce texte par exemple, soulevé par mon intention de répondre à vôtre question qui je crois vous semblait aussi anodine qu’exaspérante et aussi essentielle qu’incontournable pour moi, se retrouve devant les yeux d’un autre encore et provient d’une chaîne infinie de causalités et d’effets. Jêspère que l’intention qui le porte est lisible puisqu’il s’agissait de démontrer qu’en termes de spiritualité on a affaire avec des enseignements qui résultent de l’observation et de la déduction logique du monde qui nous entoure et de tentatives maintes fois répétées de nous mettre le nez dans l’amour, c’est une prise de tête tout à fait délicieuse vous savez et qui n’a somme toute pas grand-chose à voir avec les croyances, même si en général toutes les croyances ont été formulées à partir d’enseignements donnés par des instructeurs qui n’ont pas « construit » des temples, ceux qui voulaient honorer leur souvenir ont bâti des édifices et puis d’autres encore sont venus y dire ces enseignements et parfois d’autres encore les remplacèrent et dirent d’autres choses dans ces temples et voyant qu’ils ne pouvaient transporter leurs temples vers d’autres continents ils placèrent les enseignements dans des livres, question pratique, plutôt qu’un mausolée de trois cent mètres de long et de large plein de hiéroglyphes et de lions ailés et de colonnes en marbre un livre de poche... il n’y a pas photo, bien plus pratique et on ne parlait pas encore de cartes à puces. Bien sûr que les livres une fois déposés sur un autre continent... le problème du déchiffrage des enseignements restait entièrement le même, restaient toujours ces fichus problèmes de langues et les traductions difficiles et laborieuses.

Toutefois, entre l’intention et la foi il devrait y avoir un lien évident, mais cette foi de quelle nature est-elle ? Est-ce qu’elle résulte d’une croyance ou d’une intention ? L’intention vient-elle de la foi ou de la croyance ? De la haine ? De quelle intention découle-t-elle ? De la nôtre ? Est-ce une « force » supérieure qui nous guide ? Demandez à Bertrand Piccard par exemple, il a un beau point de vue là-dessus. Chaque cas est un « électron libre » (spécialement ceux de l’hydrogène) pour revenir une dernière fois à ce fascinant sujet que sont les « forces invisibles ».


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