• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de danielle bleitrach

sur L'eurogroupe : la pression s'amplifie sur les peuples


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

danielle bleitrach danielle bleitrach 12 mai 2010 10:56

je n’avais rien de pertinent à ajouter à la plupart des interventions précédentes, mais celle de drlapiano me pose problème.

En effet je crois qu’il y a une confusion sur le néolibéralisme et même le capitalisme en général et sa relation à l’Etat. C’est le même genre de confusion, et elle est souvent liée avec celle qui dit qu’il faut privilégier la concurrence, vous remarquerez que l’une des missions que les économistes néo-libéraux attribuent à l’Etat ou aux structures étatiques comme l’UE est justement la « régulation » des concurrences. En effet le néo libéralisme repose sur un mythe : à savoir que le marché qu’il prône serait « la main de Dieu » rétablissant les équilibres par la somme des individus. Mais comme par hasard le dit néo-libéralisme c’est aussi l’ère des monopoles financiarisés, donc la concurrence constamment biaisée par le poids des dits monopoles financiarisés.

cette première contradiction en sous tend une autre tout aussi essentielle : les monopoles financiarisés ont besoin de l’Etat ou mieux d’institutions étatiques complètement antidémocratique comme la commission européenne parce qu’ils ont besoins de décisions et de capitaux étatiques pour se développer par la privatisation des fonctions régaliennes.
Deux exemples permettent d’illustrer mon propos. Le premier est celui de l’école, qu’elle soit privée ou publique, elle est assurée par les capitaux étatiques et c’est au plan international actuellement 2000 milliards qui sont dévolus à ces fonctions d’enseignement. Donc toute la politque néolibérale consiste non pas à supprimer la fonction étatique d’un point de vue budgétaire, mais de détruire l’école publique pour bénéficier du marché.
Autre exemple, l’armée et ses multiples secteurs de plus en plus privatisés avec des mercenaires désormais y compris dans le renseignement, voir dans la torture...
Tant que l’on ne perçoit pas ce fonctionnement je crois que l’on a du mal à percevoir ce qui se joue, il ne s’agity pas de suppression de l’Etat mais de transformation profonde de son fonctionnement vers moins de démocratie et moins de servixce public.
L’Union européenne en est l’illustration.
danielle Bleitrach


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès