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Commentaire de sisyphe

sur Climato-scepticisme : Galilée convoqué devant le Saint-Office ?


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sisyphe sisyphe 30 mars 2010 13:21

Le problème des scandaleux « droits à polluer » fait, justement partie du système qui consiste à ne pas réguler l’émission de gaz polluants.
Style ; vous pouvez polluer, et si vous polluez trop, au lieu de vous faire diminuer votre pollution, on vous l’autorise expressément : il vous suffira d’acheter des droits pour le faire.

D’ailleurs, leur terminologie même en est la signature : DROIT A POLLUER ; on ne saurait mieux dire !

C’est un tour de passe-passe consistant à contourner le problème, au profit de ceux qui polluent.

En revanche, une VRAIE règlementation OBLIGEANT, sous peine de lourdes taxes, les pollueurs à diminuer leur pollution, sans aucun « DROIT A POLLUER » ; ça, il n’en est, évidemment pas question, tu parles !

Les droits à polluer entrent directement dans le système libéral ; comment convertir la pollution en fric ; c’est pas beau, ça ?

Maintenant, que les contraintes écologiques, si elles existent, créent des entreprises, (donc forcément des bénéfices), donc des emplois , je ne vois pas où est le problème ; au contraire, ce serait du gagnant-gagnant pour tout le monde ; baisse de la pollution, et création d’emplois !
Il serait largement temps que les pollueurs et autres envisagent, ENFIN, se voient enfin obligés à une reconversion de leurs technologies dans un BUT UTILE ; utilisation d’énergies non polluantes et renouvelables, automobiles électriques, transports en commun non polluants, utilisation de techniques agricoles non polluantes, etc, etc...

Que l’écologie engendre un nouveau « marché » ; voilà qui serait une bonne nouvelle, au bénéfice de tous.

Et pas des « droits à polluer » ou autres taxes carbone bidon, dont les principaux pollueurs seraient, évidemment exemptés, et qu’on ferait payer aux citoyens.

En revanche, ce qui sera inévitable, pour les citoyens, c’est d’être CONTRAINTS à une diminution de leur consommation énergétique ; ben oui, face à des ressources disponibles finies, limitées, il est criminel de continuer à envisager une croissance infinie : le temps de la surconsommation, du gaspillage, et de l’épuisement des ressources naturelles est terminé.


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