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Commentaire de jullien

sur Les origines phéniciennes de notre identité nationale


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jullien 13 février 2010 02:05

M. Mourey,

je reprendrai la lecture de votre article après une bonne nuit de sommeil. L’imagination débordante dont vous faites preuve doit être comptée parmi les qualités les plus estimables et les plus remarquables que l’on ait jamais vu sur Agoravox. Sans vous, je n’aurais jamais su qu’il existait des réformateurs incompris de l’archéologie, de l’exégèse biblique et de l’écriture de l’histoire de France capables d’écrire des pavés de centaines de pages qui ne suscitent chez les crânes d’oeufs du CNRS et du Collège de France rien d’autre qu’un bref haussement d’épaule à la lecture du nom d’auteur avant d’être immédiatement expédiés dans une poubelle ou envoyés au recyclage en ces temps d’écologisme triomphant. Ainsi terminent dans une coupable indifférence des oeuvres littéraires d’une qualité remarquable en ce qu’elles parviennent à imiter à la perfection le discours scientifique.
Balzac avait tout un monde dans sa tête et en a tiré La Comédie Humaine ; vous avez tout un monde dans la votre, le notre quand il était encore dans son enfance et que tout lui était possible pour devenir flamboyant. Ce que vous nous présentez, ce n’est pas le monde tel qu’il est mais tel qu’il aurait dû être. On pousse un soupir en vous lisant et l’on regrette que la réalité nous paraisse si terne en comparaison des mythes que vous nous proposez. Pleurons sur notre banal passé gaulois. Je vais essayer de diriger mes songes et de m’éveiller au petit matin sur la vision de galères phéniciennes somptueuses aux cales remplies d’étain et d’argent apportant la Civilisation aux Celtes avant de ressortir Age of empires du placard et de retrouver mes plaisirs d’adolescent.
Merci M. Mourey, recevez l’expression de ma sincère admiration devant celui qui resté jeune d’esprit et me donne l’impression d’être déjà un vieux con car ne possédant plus ce que vous avez conservé, la puissance de dessiner des fantaisies où s’ébattent les chevaliers de la table ronde devant des elfes savourant la rosée de l’aube.


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