merci pour votre franchise,

au rayon des expérience personnel, j’ai à la fois frapper des skinhead « néonazis » dans mon adolescence et me suis fait agressé parce que seul blanc au « mauvais endroit » quelques années après, aussi, je mesure bien le coté « identité agressé, violence légitimé et besoin de sécurité »

et si mes propos vous choquent, où disons l’angle sans affect que j’utilise, je n’en suis ni désolé ni flatté, d’une certaine façon il est plus facilement démontrable que le violeur/ agresseur/ escroc/ etc... n’est pas a l’origine de la situation de faiblesse, de naiveté ou d’ignorance de sa victime, mais en fait son profit crapuleux et criminel, que l’inverse.

Ensuite la réaction de faire groupe, corps, famille, communauté, en cas d’agression, est une réaction organique, saine, ne serais ce que pour les enfants, leurs sécurité, leurs épanouissement, etc...

Mais dés que l’on sort de ces logiques de conflits organiques, a partir d’une certaine quantité de luttes, de dissensions, de conflits d’intérêt, et de rejet de l’autre comme étant aussi un semblable mais uniquement un autre, on obtient l’insécurité, le malaise permanent et le recours à la violence légitimé par et pour tous,

En cela, ce qui est la démarche saine et normal d’une identité agressé, a partir d’un certain moment, d’un certain dosage au sein d’une population multiple mais qui vit au même endroit, on obtient l’effet inverse du but recherché,

c’est un effet courbe de gauss ou de tyrannie des petits décisionnels qui sans harmonie, les décisions identitaires deviennent conflictuel par essence et engendrent les moments qui se voient, comme les guerres civiles, mais aussi tout un ensemble de coup bas, de mépris et de crimes, qui sont des menaces tout aussi patente et probante pour vos enfants.

amicalement, barbouse.