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Commentaire de Voltaire

sur Point de vue sur l'émission : « Vu du ciel, la biodiversité : tout est vivant, tout est lié », présentée par Yann Arthus-Bertrand


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Voltaire Voltaire 2 novembre 2006 17:04

Je ne partage pas votre pessimisme sur le programme des présidentiables (ni d’ailleurs sur l’incompatibilité entre le système économique actuel et la lutte contre la pollution).

Que ce soit à l’UDF (avec une volonté très affirmée et concrète de François Bayrou) ou au PS (où Ségolène Royal tient un discours un peu plus vague mais très environnemental), et même à l’UMP (où, si Nathalie Kosciuscko-Moriset en charge de ce dossier avoue avoir de la difficulté à faire bouger les éléphants, les choses bougent quand même), le problème de l’environnement a acquis une importance inégalée jusqu’ici.

De la même façon, aux US, non seulement le parti démocrate, mais aussi beaucoup d’élus républicains ont maintenant conscience de leur responsabilité, ce qui a d’ailleurs conduits un certain nombre d’états et de villes à prendre des engagements importants en matière de réduction de pollution.

La roue tourne, peut-être juste à temps pour limiter les dégats, et le rapport Stern suggérant des coûts astronomiques pour l’économie mondiale en cas d’absence de réactions aura sans doute un impact très important.

Quant aux possibilités d’actions dans notre système économique, il réside principalement dans un cercle vertueux réglementations-innovations. En instaurant progressivement des normes et réglementations environnementales plus strictes, éventuellement complémentées par des incitations/taxations fiscales, les pays (et l’Union Européenne notamment) incitent à une innovation pour des procédés et produits plus « propres », innovations qui à leur tour permettent d’appliquer des normes et réglementations plus contraignantes etc...

La définition et l’application de ces réglementations dépend bien sûr d’un équilibre entre lobby industriels ou de consommateurs (pour qui ces innovations coûtent) et volonté politique. Il semble que la balance penche maintenant en faveur de la volonté politique, plutôt une bonne nouvelle, non ?


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