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Commentaire de philbrasov

sur Un crime très ordinaire


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philbrasov 22 janvier 2009 21:12

Une vérité se fait jour.

Il y a quelques jours, je dénonçais le jeu médiatique macabre auquel se livrait le Hamas dans la bande de gaza.
Minimisation des pertes des activistes du Hamas, et victimisation des pertes civiles au nombre officiel de 1340 dont 450 enfants.

La frontière étant fermée aux journalistes, nous n’avions que peu de renseignements sur ce qui s’était passé vraiment à Gaza pendant cette période.
Mais aujourd’hui que les canons se sont tues, les langues commencent à se délier, que ce soit dans la bande gaza, ou en Cisjordanie

Certains pourtant, aveuglés par leur haine d’Israël, continuent à nier, qui les réalités du terrain , qui la guerre civile larvée, guerre civile très probable dans les prochaines semaines entre le fatah et le Hamas tant les tensions sont fortes et les problèmes de « l’après » non résolu.


Voici ce que nous pouvons lire sur un site « pro- palestinien »

« Pour gagner, Israël devait casser la résistance palestinienne. Il a échoué. Bien au contraire, il a galvanisé et unifié les Palestiniens comme jamais auparavant. Toutes les factions se sont unies et ont combattu héroïquement pendant 23 jours. »

Faut’ il être aveugle pour ne pas voir les tensions de plus en plus palpables au-delà des discours convenus, devant les bailleurs de fonds.
Faut’ il rappeler la haine persistante entre le Fatah et Hamas, autrement plus tenace , qu’envers leur « ennemi commun ».
Faut’ il rappeler, le coup d’état du Hamas en 2007 sur Gaza.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Prise_de_Gaza_de_juin_2007

Faut’il rappeler les vexations quotidiennes du Hamas envers le Fatah
http://video.google.fr/videosearch?hl=fr&q=fatah%20hamas%202007&um=1&ie=UTF-8&sa=N&tab=wv#
La tension est tellement à son comble, que des voix politiques de premier plan en Cisjordanie, n’hésitent pas à tirer à BOULETS ROUGES SUR LE HAMAS.


Yasser Abed Rabbo, proche collaborateur du président Mahmoud Abbas, accuse le mouvement islamiste de sévir contre les cadres du parti de M. Abbas, le Fatah, depuis le début de l’offensive israélienne.
"Nous ne permettrons pas la création d’une entité séparatiste, quel que soit le prix", "Le complot visant à séparer Gaza de la Cisjordanie ne passera pas".
M. Abed Rabbo accuse Khaled Mechaal, d’être l’artisan de ce "projet séparatiste" et de poser des conditions entravant toute réconciliation entre son mouvement et le Fatah.
Il dénonce les "exagérations et les fanfaronnades politiques" de M. Mechaal, qui a proclamé mercredi la "victoire" du Hamas face à Israël.
"Il utilise ces slogans et exploite le sang qui a coulé à Gaza pour couvrir son projet séparatiste".
Mieux, un document du Fatah dresse les noms "de plus de cent membres" du mouvement "tués, torturés et ceux à qui on a tiré sur les jambes" a été distribué.
M. Abed Rabbo compare les agissements du Hamas "aux massacres commis en Irak par Ali le chimique", le cousin de Saddam Hussein, Ali Hassan Al-Majid, condamné à mort pour son rôle dans la répression de la rébellion kurde.
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hP64FskFWGcaHMsSf_buE8aI se_A

Mais aujourd’hui les journalistes qui entrent à GAZA ne sont plus soumis aux contrôles du plus grand scandale humanitaire que le monde puisse connaître ces derniers temps… c’est-à-dire l’UNRWA
Même son représentant Peter Hansen dans un interview à canadian broad casting corporation reconnaissait que ses subordonnés sont gangrénés par le Hamas :
http://www.cbc.ca/canada/story/2004/10/04/unwra041004.html

Jonathan D. Halevi, hier mercredi 21 janvier 2009, sur le Site Internet du JCPA, dans un article intitulé « L’UNRWA : la contre-vérité », écrivait (extraits) :
 « L’UNRWA ( l’Organisation de l’ONU pour les Palestiniens) n’est pas une organisation innocente et organisme d’aide de l’ONU, mais une source de pouvoir et de contrôle que le Hamas exploite habilement depuis qu’il a remporté les élections. Les institutions et installations de l’UNRWA, l’agence de secours et de l’emploi de l’ONU pour le traitement des réfugiés palestiniens, ont été attaquées à maintes reprises par Tsahal au cours de la dernière guerre contre le Hamas »
 
C’est ainsi que des journalistes, non soumis aux pressions de la succursale humanitaire du Hamas, témoignent :
Le correspondant du journal, Lorenzo Cremonesi, a communiqué cette information après avoir visité l’hôpital Shifa de Gaza et s’être entretenu avec les familles des “victimes”.
Il a recueilli le témoignage d’un médecin de l’établissement qui a indiqué que le Hamas avait obligé le personnel soignant à “gonfler les chiffres pour les médias”. Il a ajouté que contrairement à ce qu’on laissait croire, les chambres n’étaient pas surchargées et qu’il restait des lits disponibles .
Le médecin a précisé que “la plupart des morts étaient des jeunes, entre 17 et 23 ans, recrutés par le Hamas qui les avaient envoyés se faire massacrer”.
Autre indication du docteur, qui a tenu à garder l’anonymat pour ne pas faire l’objet de représailles : “Nous avons demandé aux dirigeants du Hamas pourquoi ils s’entêtaient à vouloir exagérer les chiffres. »
« Il est curieux que des ONG, même occidentales, n’aient pas jugé nécessaire de vérifier les données qui leur étaient communiquées. Mais la vérité finira par sortir »
Il a encore estimé : “Peut-être que ça se passera comme à Djénine, en 2002. Au début, on parlait de 1500 morts et finalement, il s’est avéré que seules 54 personnes avaient été tuées, dont 45 au moins avaient combattu dans la guérilla”. 
Le reporter italien, dont il faut saluer le courage, a encore affirmé qu’il suffisait de visiter les hôpitaux de la région pour comprendre que les chiffres ne pouvaient être exacts. Il a souligné que “beaucoup de lits étaient vides à l’hôpital européen de Rafiah ainsi qu’à l’hôpital Nasser de Khan Younès”. 
Par ailleurs, toujours selon le quotidien italien, des habitants de Gaza auraient supplié les hommes du Hamas de s’éloigner de leurs maisons en leur disant : “Allez-vous en, vous voulez que les Israéliens massacrent tout le monde ? Vous voulez que les bombes tuent nos enfants ? Prenez avec vous vos armes et vos missiles”.
Le reporter a souligné que les terroristes n’ont pas écouté les supplications des civils, se contentant de les traiter de “traîtres”, de “collabos au profit d’Israël”, “d’espions du Fatah” et de “peureux”. Et ils leur disaient encore : “Les soldats de la Guerre Sainte vous puniront, et finalement vous mourrez tous, comme nous”.
Le journal italien poursuit sa description : “Les hommes du Hamas, qui ont investi les maisons, ont pris position dans les étages supérieurs en affirmant aux résidents : “Le combat contre l’ennemi sioniste nous conduira au paradis, vous ne voulez pas mourir ensemble ?”
Les résidents de Gaza ont tenu également à rappeler au reporter que le Hamas avait transformé des hôpitaux, des jardins d’enfants, des écoles et des institutions de l’Onu en entrepôts d’armes ou en refuges pour les terroristes.
Le journaliste a raconté que les terroristes du Hamas avaient frappé tous ceux qui leur barraient la route pour sauver leur famille. “Les milices du Hamas provoquaient les Israéliens, et pour la plupart, il s’agissait de jeunes de 16-17 ans, armés de fusils. Ils se savaient faibles et c’est pour cela qu’ils voulaient qu’on tire sur les maisons afin de pouvoir ensuite les accuser (les Israéliens) de crimes de guerre”.
Un Palestinien de 42 ans, qui vit dans le quartier d’Awa, a témoigné : “Tous les immeubles de Gaza, atteints par les bombes israéliennes dans divers quartiers, avaient sur leur toit des lance-roquettes ou servaient de poste d’observation au Hamas”.
En conclusion, le journaliste a indiqué qu’il avait eu beaucoup de difficultés à recueillir des témoignages au cours de son reportage à Gaza étant donné que le Hamas faisait régner la peur sur la population et lui dictait sa conduite en permanence.
Corriere della sera….21 janvier 2009.
Après les témoignages, les plaintes.

Plaintes devant la Cour pénale internationale. L’association Avocat sans frontières (ASF) va déposer plainte "la semaine prochaine" auprès de la Cour pénale internationale (CPI) contre les dirigeants du Hamas pour "crimes de guerre". ASF accuse notamment le Hamas de "viser délibérément la population civile israélienne" et de "tirer des missiles et des obus à partir de zones civiles (écoles, hôpitaux..)". L’association affirme également que le Hamas est coupable d’"utiliser des symboles humanitaires tels que des ambulances pour tenter de jouir de l’impunité" et de "recruter, former des enfants à la guerre, les utiliser comme boucliers humains".
Hier mercredi 21 janvier 2009, dans un article intitulé « Gaza : oui, il y a eu des crimes de guerre », article publié sur Le Lien,
 Irwin Cotler, ex Ministre de la Justice du Canada, professeur de droit à l’Université Mac Gill à Montréal a relevé cinq crimes de guerre et un crime contre l’humanité perpétrés, non pas par Israël, mais par le Hamas. 
Voici l’article : « L’idéologie du Hamas et ses tactiques militaires sont des cas d’étude par excellence comme exemples de violation de la loi internationale ».
« On peut noter, précise Irwin Cotler, au moins six violations de la loi. 
1- Viser délibérément des civils est un crime de guerre. 
2- Tirer des missiles et des obus à partir de zones civiles (logements, écoles, hôpitaux…) est un crime de guerre. 
3- Utiliser des symboles humanitaires pour tromper l’ennemi (utiliser des ambulances pour transporter des armes ou des miliciens, se déguiser en médecin dans un hôpital, utiliser un drapeau ou un logo de l’ONU ou du Croissant Rouge…) est un crime de guerre. 
4- Inciter publiquement au génocide (cf. la charte du Hamas ou les sermons des oulémas…) est un crime de guerre. 5- Recruter, former des enfants à la guerre, utiliser les enfants comme bouclier humain est un crime de guerre.
 6- Attaquer systématiquement des civils pendant plus de 8 ans est un crime contre l’humanité »
On attend avec impatiente les reportages de nos journalistes courageux, qui sauront aller autre part que les visites organisées du hamas à Gaza.


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