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Commentaire de Jojo

sur Un crime très ordinaire


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Jojo 22 janvier 2009 12:43

Cambronne,
Je viens de relire et je m’avise que d’aucuns peuvent ne pas comprendre ce que je viens de vous écrire, ni votre référentiel personnel lorsque vous écrivez des commentaires comme ceux plus haut dans lesquels, vous dénoncez de très haut, les méthodes des "terroristes" palestiniens.

Je leur explique donc (avec votre accord évidemment), qu’il fût un temps ou d’autres "terroristes" barbares utilisaient des bombes dans des couffins …

"Donnez-nous vos avions et vos bombardiers, nous vous donnerons nos couffins" (réponse à un journaliste, lors de son arrestation en 1957). Cette phrase est celle d’un résistant hors norme, un homme de foi, qui avait foi en sa cause, en son histoire, en son peuple, et surtout qui avait foi en la justesse de sa cause et de son combat. Celui ci était de recouvrir sa liberté avec les moyens dont il disposait, face à la 4 ème puissance mondiale de son époque qu’était l’armée coloniale Française .
 
Cette réponse de Larbi Ben Mhidi à un journaliste de salon, qui lui reprochait vraisemblablement de se battre et de résister à sa manière et surtout avec ses moyens très rudimentaires, face à la machine de guerre impériale de ses bourreaux !!
 
Ce combattant pour la liberté, est mort d’une façon atroce après de longues heures de tortures ininterrompues. Il n’y a pas mieux que le récit de sont tortionnaire pour comprendre ce qu’il a enduré (L’ex général Aussaresses dans un entretien du journal Le Monde, retrace les dernières heures de Larbi Ben M’hidi) :

"Larbi Ben M’Hidi est conduit dans la ferme désaffectée de la Mitidja d’un colon extrémiste. Six hommes dont Aussaresses préparent l’exécution en passant une corde à travers un conduit de chauffage. L’un des hommes a joué le rôle du supplicié pour vérifier que tout était au point. Il est monté sur un tabouret, a passé sa tête dans le noeud et regarde les autres provoquant un fou rire général. Un parachutiste veut bander les yeux de Ben M’hidi. Celui ci refuse. Le soldat répond qu’il exécute un ordre. Ben M’hidi réplique qu’il est colonel de l’ALN et qu’il sait ce que sont les ordres. Sa demande sera refusée ; Il sera pendu les yeux bandés et se taira jusqu’à la fin. Pour le pendre, les bourreaux vont s’y prendre à deux fois. La première fois, la corde se casse."



Pour le monstre, combattant sans honneur et entre Aussaresses et Larbi Ben M’hidi, il n’y a pas photo ! N’est-ce pas ?


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