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Commentaire de Gilles

sur Capitaliste... anticapitaliste ?


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Gilles Gilles 19 novembre 2008 11:15

Moonz

ça va être difficile de répondre à tout. Surtout que tu réponds souvent à coté, me prêtant des intentions irréelles

l’entrepreneur : je ne suis pas naïf, je comprends très bien le mécanisme de l’offre et de la demande. Là tu simplifies en idéalisant au maximum la théorie, faisant l’impasse sur les mécanismes de domination, de désinformation, de propagande, de mondialisation etc etc qui biaisent totalement cette loi. Les secteurs du BTP, par exemple, en perpétuelle manque de main d’oeuvre, avant la crise, la restauration, proposent toujours des salaires mini et la solution selon le gouvernement et de forcer les chômeurs à accepter tout de même ces offres......offre vs demande biaisée.
Et quand bien même la réalité serait aussi pure, il n’est pas acceptable qu’un excès de main d’œuvre conduise inévitablement à la dévalorisation du travail et donc de la vie des salariés. j ereconnais que j’ai un point de vue idéologique la dessus que tu ne partages pas

>Le libéralisme, qui affirme que le libre échange profite à toutes les nations, est au contraire fondamentalement pacifiste
J’ajouterai que le libéralisme est profondément social (la richesse de tous s’obtient pas la coopération pacifique de tous) et humaniste


Peut être, mais là aussi on reste dans la théorie, la pureté, l’affirmation. Concrètement, le libre échange n’empêche pas les conflits ; tout dépend de la nature des acteurs. Entre deux économies similaires, c’est positif, entre des économies trop disparates, c’est aussi générateur de destruction et de conflits dans les deux sens....regardes le monde, penses aux maquiladoras mexicaines par exemple ou simplement à la destruction de secteurs industriels entiers en Europe, voir bientôt à la fin de l’auto US

Demander au "système" ou à l’État de se faire garant et héraut de la morale et des valeurs, c’est non seulement dangereusement totalitaire

Mias je suis d’accord à 100%....je remarque juste que le capitalisme sauvage génère in fine un système amorale. Que le social, la vie même, la survie de la planète devienne une variable d’ajustement est pour moi un symptôme parlant

Mais cela se fera justement en favorisant l’accumulation du capital, donc en n’empêchant pas la "quête du profit".

Pourquoi empêcher la quête du profit ? j’ai dis ça moi ? Non, il existe simplement une répartition optimum des fruits, et qui ne réside pas dans une concentration exessive dans certaines mains, mais dans une répartition plus large qu’elle ne l’est de nos jours. Les sociétés les plus en forme (pas qu’en terme de PIB, mais en IDH aussi) sont souvent celles qui apprennent à partager, pas celles qui laisse le profit se répartir comme il le veut

> un partage des richesses équitable et cohérent. Comment peux tu le définir autrement que comme étant celui obtenu par le résultat d’échanges libres entre personnes consentantes ?

Comme je disais plus haut, ce que tu proposes ne converge pas, n’est pas stable ! Sans tomber dans l’excés dirigiste inverse, un minimum de contraintes et d’orientations plannifiées sont nécessaires


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