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Commentaire de Lislandais

sur La Chine tolère la torture animale


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Lislandais Lislandais 16 novembre 2008 02:01

Bonsoir Michel.

D’où je viens, que l’on partage ou non l’opinion d’un quidam, que l’on ne connaît pas de surcroît, on le salue.
Un détail, je vous le concède, mais qui de mon point de vue révèle votre charmante nature.

Il semble que vous ayez un contentieux à régler avec Hihoha. "Contentieux" étant probablement très en deçà de la réalité du sentiment qui vous anime à son égard.
Lâchez-vous cher Michel si cela soulage votre haine, mais de grâce ne vous servez pas de mon modeste article pour régler vos comptes.
Outre le fait que vos remarques ont la clarté des eux boueuses du Gange, vous me faites penser à ses cabots miniatures et pathétiques qui aboient sans cesse pour se faire entendre.
Aboiements qui ne génèrent qu’assez rarement un grand intérêt vous en conviendrez.
Je doute que votre hargne vous serve. En outre elle me parait hors-sujet. Que viennent faire Guantanamo, l’Irak ou Cuba dans cet article sur la torture d’animaux en Chine ?
Le mystère m’étreint cher Michel, je vous l’avoue.

J’ai répondu "vous avez très probablement raison" au commentaire de Hihoha qui évoquait la torture d’êtres humains en Chine.
La belle affaire.
Et bien je maintiens ma réponse.

Ma connaissance de la Chine est fort limitée, il me faut bien l’admettre.
Cela dit jusqu’à preuve du contraire, les événements de juin 89, les pratiques d’infanticides des filles, la censure avérée et parfaitement assumée de tous les médias (y compris internet), la situation dramatique des femmes (avortement jusqu’au 9e mois, vente de femmes, prostitution...), qui enregistrent le plus fort taux de suicides au monde... j’en passe et des meilleurs, tous ces faits me poussent à croire que la torture, qu’elle soit physique ou psychologique, est encore d’actualité au sein de ce régime autoritaire (mais peut être me direz-vous que la République populaire de Chine est une démocratie ?).
Ils me confortent donc, je le répète, dans mon "vous avez probablement raison" adressé à Hihoha.
Ne vous en déplaise cher Michel.

Bien entendu je vous encourage à contrôler par vous même mes affirmations en lisant par exemple les rapports d’Amnesty International ou de Human Rights Watch. J’ajoute qu’il existe néanmoins de nombreuses autres sources qui corroboreront mes dires : autres sources dont je ne doute pas que vous puissiez en trouver quelques unes dignes de foi.

Pour vous parler franchement cher Michel, je n’aurais pas perdu mon temps à répondre à votre vaine tentative de pamphlet si je n’étais tombé sur le clou de votre déclaration : avec ce "personnellement je ne vois vraiment pas de différence de fond entre une torture sur un animal ou sur un être humain", nous atteignons le paroxysme de l’abjection. Le "personnellement" était d’ailleurs superflu : qui d’autre que vous pouvait écrire cela, hum ? Je vous le demande.

Et vous expliquez cette position en justifiant la torture sur des êtres humains quand elle peut sauver des vies humaines, dites-vous.

Infiniment grand moment que ce nano commentaire perdu dans les milliards d’absurdités virtuelles balancées ici et là.
Vous Michel, internaute errant, inventez le concept selon lequel la valeur d’une vie humaine est à géométrie variable. Certains pourraient être sacrifiés pour que d’autres survivent.
Sur quels critères objectifs ? Et comment éviter les erreurs (comme ce fût le cas en Chine justement pour Nie Shubin, jeune homme torturé puis exécuté en 95 pour un viol qu’il n’avait pas commis) ?

Que vous répondre ?
Qu’il serait temps de songer à sauver votre âme si toutefois vous en avez une ?
Je n’ai ni l’envie, ni l’espoir de pouvoir vous convaincre que vous vous trompez, en dissertant sur le caractère sacré de la vie humaine. De toutes les vies humaines selon moi.

Si vous ne parvenez pas à faire "une différence de fond entre une torture sur un animal ou sur un être humain", c’est probablement parce qu’il vous manque précisément ce qui fait la différence entre un homme et un animal : une conscience.

Bonsoir Michel.
Eric Eymard


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