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Commentaire de Antoine Christian LABEL NGONGO

sur Yes we cant't ! L'Occident semble sur sa fin mais nous avons un président des soins palliatifs


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Antoine Christian LABEL NGONGO Antoine Christian LABEL NGONGO 7 novembre 2008 17:07

Eric Weil le formule ainsi : « si l’espérance est nécessaire afin que l’homme entreprenne, cette espérance, maintenant veut. L’homme veut la fin des temps historiques » et il ne veut plus se contenter de l’attendre.

 « L’homme à notre époque, agit, veut agir, prétend agir, en tout cas, se comprend comme un être agissant, et agissant en vue de la fin de cette histoire qu’il ne connaît que trop bien. Il se sent responsable, sinon individuellement, du moins comme membre de la communauté humaine, et affirme que, si l’histoire dure encore, c’est de sa faute et qu’il doit changer, qu’il peut changer le cours des choses.
 Cela est nouveau
 ».
 S’il faut chercher des causes de ce revirement, elles ne font guère mystère, car elles s’inscrivent dans la logique même de la Modernité. Le projet techniciste de conquête de la Nature devait nécessairement conduire à celui d’une conquête de l’Histoire. L’homme se considère comme « maître et seigneur de la nature d’abord, et de l’histoire ensuite ». On ne peut pas seulement exercer la volonté de puissance, car son exercice même est une forme de conscience en devenir et une forme de conscience qui se cherche et veut façonner un monde à sa propre image. Si la fatalité est un concept que nous pouvons toujours admettre au niveau individuel, du moins pensons-nous, au niveau collectif, que l’effort de la communauté humaine conduira à façonner des conditions de vie qui seront meilleures. Le point important est que désormais, nous ne pouvons plus reléguer la responsabilité de l’état de fait actuel sur un agent externe. Nous sommes les artisans de notre propre destin. Nous devons faire ce qui est nécessaire dès maintenant pour que la fin de l’Histoire se réalise.
 La fin de l’histoire est en vue, puisque nous voyons ce qu’elle doit être et que nous sommes à même de la mener à son but. Sans doute, nous pouvons échouer ; mais l’échec encore sera notre échec, non la cécité du sort ou la méchanceté d’une puissance malveillante.
Pourquoi le YES WE CAN’T T, est ce une erreur de frappe ? Comme dit Barack Hussein OBAMA : "Lorsque nous avons surmonté des épreuves apparemment insurmontables ; lorsqu’on nous a dit que nous n’étions pas prêts, ou qu’il ne fallait pas essayer, ou que nous ne pouvions pas, des générations d’Américains ont répondu par un simple credo qui résume l’esprit d’un peuple."
Oui, nous pouvons. ou alors YES we can
Je ne crois pas que ce dernier élu dans un premier temps pour quatre ans, s’il évite tous les futurs attentats racistes qui sont fomentés contre lui, ait un instant prétendu être le remède à tous les MAUX. Ce qui est clair, cet homme représente un ESPOIR pour le monde. Maintenant, je pense qu’il faut être REALISTE, il ne pourra tout faire. Car tout ce que son prédécesseur aura laissé ne peut être dissous ou réparé en quatre ans. La seule chose qu’il doit faire est de répondre aux besoins urgents et gérer au cas par cas. Je me souviens encore de l’arrivée d’un certain François MITTERAND en 1981 dans mon internat, les copains de terminale et première qui étaient heureux et dansaient de joie. La France a vite déchanté, a t’il réalisé correctement ne serait -ce que la moitié de ses propositions ?
En joignant le président OBAMA, on pourrait dire que : Son credo était inscrit dans les documents fondateurs qui déclaraient la destinée d’un pays. " Oui, nous pouvons."
OBAMA nous dit : " Il a été murmuré par les esclaves et les abolitionnistes ouvrant une voie de lumière vers la liberté dans la plus ténébreuse des nuits. "
Oui, nous pouvons.
"Il a été chanté par les immigrants qui quittaient de lointains rivages et par les pionniers qui progressaient vers l’ouest en dépit d’une nature impitoyable."
Oui, nous pouvons.
"Ce fut l’appel des ouvriers qui se syndiquaient ; des femmes qui luttaient pour le droit de vote ; d’un président qui fit de la Lune notre nouvelle frontière ; et d’un King  Martin Luther King qui nous a conduits au sommet de la montagne et nous a montré le chemin de la Terre promise."
"Oui, nous pouvons la justice et l’égalité. Oui, nous pouvons les chances et la prospérité. Oui, nous pouvons guérir cette nation. Oui, nous pouvons réparer ce monde. "
« Oui, nous pouvons. »
Bernard DUGUEqui se dit le philosophe doit pouvoir croire en l’espérance. Eric Weil qui est un philosophe le formule ainsi : « si l’espérance est nécessaire afin que l’homme entreprenne, cette espérance, maintenant veut. L’homme veut la fin des temps historiques » et il ne veut plus se contenter de l’attendre. « L’homme à notre époque, agit, veut agir, prétend agir, en tout cas, se comprend comme un être agissant, et agissant en vue de la fin de cette histoire qu’il ne connaît que trop bien. Il se sent responsable, sinon individuellement, du moins comme membre de la communauté humaine, et affirme que, si l’histoire dure encore, c’est de sa faute et qu’il doit changer, qu’il peut changer le cours des choses.
 Cela est nouveau
 ». S’il faut chercher des causes de ce revirement, elles ne font guère mystère, car elles s’inscrivent dans la logique même de la Modernité. Le projet techniciste de conquête de la Nature devait nécessairement conduire à celui d’une conquête de l’Histoire. L’homme se considère comme « maître et seigneur de la nature d’abord, et de l’histoire ensuite ». On ne peut pas seulement exercer la volonté de puissance, car son exercice même est une forme de conscience en devenir et une forme de conscience qui se cherche et veut façonner un monde à sa propre image. Si la fatalité est un concept que nous pouvons toujours admettre au niveau individuel, du moins pensons-nous, au niveau collectif, que l’effort de la communauté humaine conduira à façonner des conditions de vie qui seront meilleures. Le point important est que désormais, nous ne pouvons plus reléguer la responsabilité de l’état de fait actuel sur un agent externe. Nous sommes les artisans de notre propre destin. Nous devons faire ce qui est nécessaire dès maintenant pour que la fin de l’Histoire se réalise. « La fin de l’histoire est en vue, puisque nous voyons ce qu’elle doit être et que nous sommes à même de la mener à son but. Sans doute, nous pouvons échouer ; mais l’échec encore sera notre échec, non la cécité du sort ou la méchanceté d’une puissance malveillante .

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