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Commentaire de

sur Une vérité qui dérange


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(---.---.185.206) 15 octobre 2006 19:04

Cela fait 12000 ans que la planète se réchauffe, depuis la fin de la dernière êre glacière en fait. L’ennui c’est que jusqu’à présent ce réchauffement était progressif et la végétation (la flore) avait largement le temps de s’acclimater. La faune elle, se déplace rapidement et facilement - quoique ! , par contre pour une forêt de chênes et de hêtres c’est un peu plus compliqué. Hors cette accélération est telle que la végétation n’à absolument pas le temps de s’adapter aux nouvelles conditions climatiques et elle commence sérieusement à en souffrir, certaines espèces (arbres des régions tempérées) ont de plus en plus de difficultés à croître harmonieusement, font une deuxième floraison en Septembre, souffrent du manque d’eau (seuls les vieux arbres produisent encore des chataignes cette année par exemple - en BRETAGNE dans certaines zônes centrales), bref l’on assiste à un véritable ébranlement de toute la flore établie tranquillement depuis des siècles et qui souffre enormément depuis une dizaine d’années, on peut toujours envisager de planter des hévéas ou des eucalyptus à la place des merisiers, mais c’est pas le top.

Le problème n’est pas tant de jouer à ce faire peur avec ce qui va advenir, que de prendre conscience de ce qui est DEJA LA, en place et qui fait déjà des dégats difficilement réversibles, les forestiers dont je cotoie le milieu pourront vous le dire.

Il ne suffit pas (ô journalistes Parisiens)d’interwiever les politiques et les scientifiques, il faut voir sur le terrain ce qui est déjà en train de se produire, et pas simplement à l’occasion d’un séjour sur la banquise ou en Patagonie, mais à Guéret, à Mendes, à Rostronen...c’est vrai, c’est moins sexy la France...

Un changement de flore passera déjà par la mort des plantes qui nous entourent, et il faudra un bon moment avant que de nouvelles variétés s’adaptent aux conditions, non pas de météo, mais de sols, de saisons etc. car ce n’est pas si simple d’acclimater de nouvelles espèces, et encore moins de modifier les anciennes.

Les répercussions économiques, agricoles, forestières sont déjà en cours, certains prennent déjà de plein fouet le changement accéléré de climat, mais gageons que l’occasion sera trop belle d’en profiter pour creer et mettre sur le marché des espèces OGM spécialement adaptées.


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