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Commentaire de Wywy

sur Fin des régimes spéciaux : tout le monde sera perdant


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Wywy Wywy 17 novembre 2007 05:23

@Christophe

Mais Wywy est libre de faire ce que bon lui semble, même si cela consiste à effacer son être pour avoir !

Chacun son expérience et sa conception des choses, Wywy le sait et ne traitera pas pour autant autrui de lache ou d’autres chose simplement parce qu’il a fait des choix différents des siens, c’est ici déjà que nous nous démarquons vous et moi. Ceux qui peuvent se permettre de faire de telle choix grand bien leur fasse, c’est un luxe que beaucoup ne sont pas en mesure de se permettre, car je vous le rappel, mourir de faim n’est pas une liberté. Si l’avoir sans l’être est une perverssion, l’être sans l’avoir est une illusion, un souvenir, n’ayant aucune subtance, et les souvenirs et les illusions sont vouées a sombrer dans l’oubli. Vous commetez le crime inverse que vous dénoncez en faisant passé l’un avant l’autre. L’un comme l’autre sont indisociable et comme dans un couple équilibrée, il ne peut pas y avoir de rapport de force, de majorité de l’une sur l’autre, ou il n’y aura pas de pérénité ni pour l’un, ni pour l’autre, ni pour l’ensemble de l’un et de l’autre.

Il n’est nulle question de lâcheté, mais de laisser chacun faire ses choix et les assumer. N’est-ce pas là une vision libérale, certes pas économique mais libérale tout de même !

Le fait de faire un choix et d’en assumer les conséquences n’est nullement une vision économique ou libérale, pas plus que socialiste ou que sais-je, c’est une valeur morale qui transcende ces idéologies ou cette science. Dans votre obsession de l’amalgamer a tout et n’importe quoi un simple mot qui vous rebutent, vous ne voyez pas qu’en faisant cela vous lui donnez plus de valeurs et de subtance qu’il n’en a. Vous semblez être de ceux qui critique le discours économique dominant, libérale, de manière obtue. Mais ne voyez donc vous pas, que si ce discours triomphe partout, que c’est peut être parce que sa critique a échoué partout, critique que vous incarnez. Ne saisissez vous pas qu’en faisant cela vous ne faites que renforcer la coyance en la cloture de l’ordre économique sur lui même. Créeons donc une autre science économique, plus douce, plus responsable, plus humaine, plus rationnelle plus scientifique. Tout ces multiples projets ont avortés a ce jour. Plutot que de tenter d’élaborer des alternatives aussi fracassantes que décevantes, replacez l’économique sous une perspective moins essentialiste. Peut être que ce déplacement du regard qui se veut modeste, ne vous fera rien gagner, mais peut être que vous y trouverez le principal.

Quant à prendre en otage les usagers, Wywy me fait rigoler pour cette belle image propagandiste. Bien sûr que pour vous c’est une contingence, mais le but de ceux que vous nommez braves n’est pas de vous ennuyer, c’est ce que nous appelons un effet de bord.

Un effet de bord... comme les dommages collatéraux de la guerre en Irak. Tuons les tous pour les sauvés, ou nous sauvés. Dieu reconnaitra les siens. Si mes analogies sont poussées a l’extrème c’est pour mettre en valeur la logique que vous défendez, l’une et l’autre se valent, la seule différence, ce sont les conséquences.

Il faudrait que Wywy se réveille et pas seulement à 16 heures. Wywy vit dans un système régit par des règles, principalement économique, qui mettent sur un piedestal le fait de se battre pour ses propres intérâts, même à l’encontre des autres, et c’est plus facile à l’encontre des plus faibles.

Voyez, l’expression parfaite de ce que je disais plus tot, votre erreur, c’est que c’est vous, qui mettez sur un piédestal les règles écnomiques, par votre paroles, vous vous denefinissez, ou contre elles, ou avec elles, jamais ailleurs, cela revient toujours a lui donner la primautée. Si c’est seulement par elles, que vous agissez, vous n’agissez pas réelement vous ne faites que réagir à (...) Donc pour moi ce n’est pas parce que c’est plus facile de s’en prendre aux faibles qu’il faille le faire, même pour se défendre, car c’est la négation de ce qu’ils sont, et la négation de ce que je suis. La loi du plus fort sur le plus faible ne fait pas parti de min vocable. Et au final ca ne fait que servir ceux que vous combattez, encore une fois vous renforcez le système que vous dénoncez, en le combattant de la mauvaise manière.

Vous allez très loin dans les qualificatifs de ceux qui vous ennuient, plus proche des procès d’intention. Mais si vous n’aviez que ces armes pour vous défendre, que feriez-vous ?

Et bien puisque vous ne saisissez les choses qu’en terme d’affrontements, et de réthorique guèrrière, j’en ferais de même. Si je n’ai que ces armes pour me battre et si ces armes ne font que blesser des personnes qui n’ont rien avoir avec mon combat. Alors je jetterais ces armes et les renierais. Car se battre avec les armes qui ne blesse pas son ennemi, mais blesse les faibles, ceux qui ne se battent pas, ceux que je juge lache de ne pas se battre avec moi, vous créez de fait une solidarité entre votre ennemi et ce faible, ce lache. L’ennemi de mon ennemi est mon ami.

Donc Wywy tend la joue gauche lorsqu’il reçoit une giffle sur la joue droite. Ceci est respectable, mais le monde qui vous entoure vous donnera beaucoup de giffles.

Non Wywy évite la suivante, Wywy ne se veut pas martyr portant la souffrance du monde sur ses épaules, il ne veut pas que l’on s’appitoye sur son sort. C’est sa dignité a lui. Ce que je dénonce ici, c’est la forme de chantage émotionnelle que l’auteur a inclus en en tête de son article et qui pour moi n’est recevable en aucun cas comme un argumentaire pertinent et achevé justifiant des actions qu’il réalise ou qu’il ne réalise pas mais dont il se dit solidaire. Si vous justifiez vos actes sur le choc émotionelle que provoque telle ou telle misère, vous abbattez toutes les limites de la morale, car si beaucoup peuvent faire le meilleur pour préserver ce qu’il y a de juste, rappelez vous aussi que d’autres justifie le pire pour ce qu’il juge être le meilleur. Voulez-vous un exemple concret de l’actualité le reflétant, autre que les grèves ? Arche de Zoé. Prenons en otage des enfants, maquillons de faux sang leurs bras, pour leur permettre d’échapper a la pauvreté qui nous insuporte. Car il n’existe qu’une seul manière pour un enfant de s’épanouir, c’est dans le mode de vie a occidental. Pour moi le pauvre n’est pas celui qu’on croit. Peut être parce que je l’ai vécue, approchée sa misère, je sais la reconnaitre.

Malheureusement la portée ne serait pas la même et comme vous le dites, une structure officielle ne peut se mettre, normalement, en situation d’illégalité.

Mais si vous mesurez la valeur d’un acte a sa portée, vous établissez une échelle quantitative et qualitative de celle ci. Echelle relative surtout. Diminuez l’acte a l’effet de l’acte est une erreur, car admettons que, si je fais l’acte de vous faire un don, vous jugerez meilleur l’acte d’un autre qui vous fera deux dons. Car cela vous rendra plus heureux d’en posséder deux que un, et trois que deux. Votre vision est faussée la hiérarchisation de la portée de l’acte. Et pour reprendre votre terminologie guerrière, vous vous battez avec les armes que celui que vous qualifiez votre adversaire vous autorise a vous servir, vous n’êtes donc que son pantin. Déja vous réduisez votre lutte a un simple rapport de force, mais en plus vous fermez votre rapport de force a toute idée d’action asymétrique. Je ne peu pas croire que vous ne distinguez pas vous mêmes les limites de ce raisonnement.

Là Wywy fait un procès d’intention, à nouveau. D’autre part, en aucun cas vous n’êtes censé assumer ce que vous subissez.

Et bien je n’ai jamais rien dit de telle. Et merci de le reconnaitre. Car faire, ou tenter de faire assumer a d’autres ce que l’on fait, ne signifie pas que l’autre assume ce qu’on lui fait subir. Il peut le subir, s’en désolidarisez sans remords, ni culpabilité de le faire. D’ailleurs c’est ce que j’ai fais, j’ai subis, m’en suis désolidarisé.

Appliquez cela plutôt au monde financier, mais de grâce, votre dépendance aux transports n’est pas de la responsabilité de celui qui conduit l’objet qui vous transporte.

Mais je l’applique a tous les niveaux de mon existence, je reste cohérent avec moi même. Etant dépendant de mon objet de transport, dont celui qui conduit cet objet se désolidarise de ceux qu’il transporte, je me désolidarise de lui et de l’objet et me payent un vélo. C’est plus fatigant et plus long, mais j’en tire une plus grande indépendance, et un bien de plus qui m’apportera probablement plus de bienfait. Voyez, plutot que de m’enfermez dans des confrontations stériles visant a chercher des responsables a mon malheur, je cherche des solutions pour accroitre mon bonheur.

J’ai lu Platon (La République, Les lois, ...), mais pour ce point précis, je préfère Hegel et sa dialectique du maître et de l’esclave dans la phénoménologie de l’esprit. Mais si vous souhaitez mieux comprendre le monde dans lequel nous vivons, je vous recommande Aristote (La politique). Sachant qu’Aristote et Platon s’opposaient, il est évident qu’il peut y avoir incompréhension.

Grand bien vous en fasse, je ne peu en dire autant hors mis pour la république et je le regrette. Donc je ne pourrais remettre en cause votre capacité de compréhension de leurs réflexions, ce dont visiblement vous ne vous privez pas de votre côté. Et quand bien même les aurais-je lu, je ne le ferais pas non plus. Je me contente de me fier a mon raisonnement et si il se trouve que celui m’amène vers de mauvaises routes, alors j’en assumerais les conséquences sans honte, sans plainte et n’en ferait pas porté la responsabilité a autrui. Je ferais face a elle comme l’humble lache servile que je suis. (C’est une fin en queue de poisson, je sais que vous ne me pensez ni lache ni servile)

P.S. : Sachez que pour ma part, il n’y avait aucun sous-entendu de lacheté ou courage ; la philosophie m’a au moins appris qu’entre le noir et le blanc il existe une foultitude de gris ; ce qui s’approche d’un adage asiatique.

PS : Quand a moi la philosophie m’a appris qu’entre le noir et le blanc il existe une foultitude de couleurs dans mon monde gris, et mes crayons couvrent un large panel de teinte. smiley

PPS : Navré je ne sais pas faire les italiques. Alors je fais des ___________________________________________________________  smiley


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