Les leucodermes responsables de tout (Hatchepsut), l’Afrique qui commence à respirer et à se reconstruire depuis leur départ (Makan), d’accord, d’accord. Voici pourtant une vision polémique et pourtant éclairante de ce qui se passe aujourd’hui même au Congo, accrochez vos ceintures :

"Ce que je n’ai pas vu dans l’album d’Hergé, mais vu en RDC, et souhaiterais voir figurer dans une prochaine édition

- Des milices mayi-mayi qui croient être invincibles aux balles en se badigeonnant d’un extrait de plantes locales.
- Des enfants soldats qui se promènent avec des colliers de bites autour du coup
- Des crânes trépanés pour satisfaire des coutumes guerrières d’anthropophagie afin de posséder l’intelligence du cerveau mangé
- Des viols de nourrissons pour guérir du sida
- Des enfants chassés du domicile car présumés se déplacer en balais magiques pour se rendre à la fête du Sabbat
- Des gens suspectés vampires lynchés par la foule (leur seul tord était de conduire une voiture rouge)
- Des populations qui voient voler des vampires au dessus des volcans, et qui tentent de les chasser en tapant sur des casseroles la nuit
- Des inspecteurs de police qui utilisent la bible et un bout de ficelle pour mener une enquête scientifique
- Des chefs de village qui veulent me filer leur fille contre un casier de Pelfort
- Des policiers anti-terroristes qui veulent me vendre des armes

Bien évidement, je conçois tout à fait que cet univers soit aux antipodes du petit monde bourgeois calfeutré des professionnels de la discrimination, pour qui le summum du racisme est perceptible dans le langage châtié des chiens africains à la fin de l’album d’Hergé. Qu’auraient-ils préféré au bout du compte ? Que le scénariste les fasse converser en petit nègre pour ensuite accuser l’auteur de comparer les noirs aux chiens ? Outre le fait de ne pas y déceler un langage canin international codifié en français pour que le lecteur puisse le comprendre, l’individu de mauvaise foi admettra que le seul procès qui vaille, est celui de l’intention.

Si l’enjeu politique du moment consiste à insérer un avertissement contre les préjugés racistes en première page, la véracité historique nécessitera alors de placer un récapitulatif de la régression du Congo depuis la parution de l’album de Tintin en dernière page[...]"

Ce texte provient d’un blog dont je ne donnerai évidemment pas le nom, pas envie de voir le taulier harcelé par des individus suant la haine et la mauvaise foi.

Naturellement, je ne me fais guère d’illusion sur ce que la douce modération d’Avox va faire de ce post ; censurons ce plitiquement incorrect que nous ne saurions voir. Bizarre d’ailleurs comme la haine anti-blancs, anti-laïcs, anti-républicains prospère ici dans les commentaires alors que ses opposants sont censurés...