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Commentaire de ddacoudre

sur Quelle politique aujourd'hui pour quelle société demain ?


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ddacoudre ddacoudre 31 mai 2007 18:50

Jolie et plein d’espérance ton article pourquoi pas, avoir un idéal donne une raison de vivre et d’être, et je ne m’en suis jamais séparé. Toute fois la politique « l’organisation de la cité » n’est pas seulement l’affaire du jour des élections, ce n’est pas déléguer son pouvoir de citoyen décisionnaire à une minorité d’élue représentatif voire un chef charismatique. Ce n’est pas une fois tous les cinq ans (+ ou -) ce croire en démocratie parce que l’on vote, bon nombre d’état font voter leur peuple sans pour autant être des démocraties. Depuis 1983 il n’est pas un politique qui n’est pas proposé une solution implicite ou clairement défini. Tous les hommes compétents de notre pays se sont succédées aux responsabilités et les difficulté sont toujours présentes et parfois s’accroissent. 1981 devait apporter une solution à la crise, sauf que les français ce comportaient comme des pseudos « capitaliste » car ils vivent dans un pays capitaliste et ne peuvent de ce fait pas générer des comportements solidaires socialisants. Chacun constatant cela à sa mesure nous le spécifions en disant de manière permanente que nous sommes en crise. Médicalement une crise et une souffrance passagère, quand elle dure c’est une maladie. Et la notre est générée par notre système d’organisation économique. La compétition fait forcément qu’il y a des éliminés, des exclus, s’ils disparaissent des comptes financiers, ils n’en demeurent pas moins humainement présent. Ainsi si l’on compte comme nous l’on expliqué tous les tenant de l’hypocrite loi du marché s’appuyant sur la modernité d’une théorie d’un libéralisme datant du XVIII siècle, que le système qui génère les exclusions soit celui qui les supprime nous risquons d’attendre longtemps. Ce n’est pas le travail qui manque c’est la disponibilité de la monnaie, si les hommes voulaient travailler gratuitement il n’y aurait pas assez de bras ou d’intelligence pour satisfaire nos désirs. Nous ne sommes pas face à un manque de travail mais face à un manque de masse monétaire. Or l’Etat n’est plus le mettre de sa Monnaie (qu’il soit français ou autre européen). Quel est donc le pouvoir d’un Etat qui par son impossibilité (hors endettement) d’émettre momentané des masses monétaires, pour soigner sa maladie, doit aller demander l’argent à ceux qui souhaitent sa disparition. La compétition génère aussi de la déloyauté, nous le voyons dans le monde sportif, parce qu’il existe dans notre esprit. Notre existence ne se segmente pas, on ne peut pas s’éduquer au respect de règles dans la famille l’école, puis dans la même famille, la même école, au non de la compétition faire feu de tout bois et que cela ne laisse pas de traces dans nos relations sociales. La richesse matérielle est rare tout juste un milliard d’hommes sur six en bénéficient, nous avons eu la chance de naitre parmi cela, c’est ainsi que l’obtention de la monnaie est un moyen d’accéder à la rareté du bien. Je te laisse apprécier le point de vue de Jean-Marie ALBERTI NI un économiste né en 1929 .

« La rareté est une invention géniale.

Si la production crée les besoins et si la satisfaction des besoins incite à la production à créer de nouveaux besoins, ce n’est pas demain que l’on viendra à bout de la rareté. La rareté n’a rien de « naturel ». Dans le règne animal elle n’a pas de sens. L’animal s’adapte à son milieu ou il meurt. La rareté économique a une toute autre signification. Elle naît de la volonté de posséder ce que l’autre possède, afin de mieux l’imiter. L’autre nous incite à désirer un bien car il craint de voir notre désir se porter directement sur lui, avec quelques conséquences fort désagréables. Il accroît notre désir des choses, qu’il nous présente en faisant semblant de nous les refuser. Nous l’avons dit, c’est cette relation qui crée la rareté, et non une simple relation aux choses. Son « invention » complétée par celle de la monnaie, s’inscrit dans la quête d’une violence non supprimée mais détournée. Elle est un acte de paix au même titre que l’invention de la monnaie, du travail, et fonde l’activité économique. La monnaie rend les biens échangeables, le désir ne débouche plus sur le vol et la capture, mais sur la production qui permet de se procurer de la monnaie. La nécessité de produire des biens pour accumuler la monnaie institue le travail et développe la rationalité instrumentale, la technique. La production suscite de nouveaux désirs, les excite et accroît le sentiment de rareté par le désir contrarié de ce que possède l’autre (les « locomotives »). Pour vaincre la rareté, de nouvelles techniques sont mises au point. Nos vieux démons de la violence à l’état plus ou moins brut, qui nous jettent dans la guerre (ou sa préparation, activent cette évolution. La technique et son application à la transformation du monde élargissent le champ des productions possibles. A chaque élargissement du possible, la rareté ne recule pas, elle progresse. Tout progrès technique, toute nouvelle production fait apparaître de nouveaux besoins et exige de nouvelles ressources. La rareté précédente est remplacée par une rareté nouvelle, encore plus contraignante. Les imbrications entre l’organisation des hommes et l’organisation des choses multiplient les accaparements, les inégalités, les désirs et les raretés. »

Comme tu peux le lire c’est dur et demande bien autre chose qu’un programme électoral. Cela demande à se pencher sur la condition humaine, mais encore faut’ il avoir conscient de ceci, sinon nous désignerons toujours un bouc émissaire. cordialement


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