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Svenn

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  • Svenn 11 décembre 2008 22:02

    "Ce qui est fascinant, c’est que la préparation injectée est saturée en Virus de l’Immuno-déficience du Singe présents dans les cellules de rein de Chimpanzé (oser sacrifier son plus proche cousin pour tenter de sauver des vies), et que les premiers foyers du SIDA apparaissent EXACTEMENT superposés aux zones vaccinées et peu de temps après les campagnes."

    On ne sait pas exactement quand a démarré l’épidémie de sida mais ce qui est certain, c’est que ça s’est passé largement avant 1960. Il y avait déjà à cette époque une très grande variété de souches de HIV, ce qui indique que l’épidémie était déjà ancienne. D’après les outils d’horloge moléculaires, l’épidémie aurait démarré entre 1900 et 1920 dans les actuels RDC, Congo, Gabon ou Cameroun. D’ailleurs, les souches de SIV les plus proches du HIV ont été détectées chez des gorilles locaux (ou les chimpanzés, j’ai un doute).

    Ca ne veut pas dire que l’homme n’y est pour rien dans le démarrage de l’épidémie : c’est la fondation et l’expansion des grandes villes africaines comme Brazzaville et surtout Kinshasa qui auraient permis au virus de se répandre.



  • Svenn 25 octobre 2008 20:17

    C’est une bonne nouvelle qu’un pays comme l’Inde, la plus grande démocratie du monde depuis 60 ans, se lance à son tour dans le domaine spatial. Chaque nouveau pays qui se lance dans ce domaine apporte de nouvelles idées et de nouvelles technologies qui bénéficieront à la communauté humaine toute entière.

    Par contre, je me permets de mettre un bémol au sujet de leur volonté d’aller sur la Lune : je trouve que c’est absurde, de même que les volontés chinoises ou américaines d’aller ou de retourner sur la Lune sont inutiles. On ne demande certes pas à un projet scientifique d’être économiquement rentable et ce n’est pas ce que je lui demande. Ce que je reproche à cette nouvelle manie de vouloir aller sur la Lune, c’est d’être totalement inintéressante scientifiquement, au moins en regard des couts engages. Qu’est ce qu’on va faire concrètement ? On va ramasser quelques dizaines de cailloux puis les ranger dans un placard une fois qu’ils arriveront sur Terre.

    Pour ce genre de missions, il vaut largement mieux enoyer des robots étant donné que l’astronaute est le problème n°1 dans ce type de mission. Il a besoin d’air, d’eau, de nourriture, de blindage (pour se protéger des rayonnements très dangereux quand on s’eloigne de la Terre) et bien sur d’énormément de carburants pour envoyer tout ça dans l’espace. S’il y a le moindre pépin (cf Apollo 13), on est obligé d’annuler complètement la mission et l’ensemble des opérations peut même être remis en cause pour plusieurs années en cas de gros problème (Challenger ou Columbia). Pour le même poids, on envoie plusieurs robots sur la Lune qu’on peut piloter quasiment en direct ( un signal met moins de 3 secondes pour l’aller-retour Terre-Lune), on les laisse 2 ans pour récupérer des infos réellement intéressantes (pas besoin de tout bacler en trois jours parce que les réserves d’oxygène sont limitées) et on récupère le tout à la fin.

    Et Mars ? Si on n’y va, ça sera à 99% pour montrer qui est le plus fort ou plutôt pour savoir quel est le pays qui est le plus prêt à risquer la vie de ses astronautes exposés pendant deux ans aux rayonnements cosmiques. S’il y a des morts pendant le trajet, il ne faudra surtout pas s’étonner. Les 1% restants, ça sera pour faire ce que Spirit et Opportunity font déjà très bien aujourd’hui, c’est-à-dire de la Science.

    Arrêtons donc de transformer l’espace en terrain de jeu des nationalistes de tout poil et mettons plutôt au point des missions réellement intéressantes (donc essentiellement robotisées) qui nous apprendront bien plus sur notre place dans le système solaire et dans l’univers.



  • Svenn 6 mai 2008 16:36

    "1) Toute l’histoire de notre espèce Homo sapiens, depuis ses origines il y a 3,000 générations et cent cinquante millie ans, s’est déroulée dans le sens d’une différentiation de l’espèce, à l’image de toutes les espèces vivantes.

    2) On ne voit pas pourquoi il ne continuerait pas d’en être ainsi dans le futur. On voit encore moins pourquoi l’histoire se déroulerait tout à coup à rebours pour en revenir à la situation d’homogénéïté qui prévalait il y a 150,000 ans lorsque l’humanité ne comptait que quelques centaines d’individus."

    Tu dis n’importe quoi, le brassage génétique FAVORISE la diversité génétique et non l’inverse.

    Pourquoi s’inquiète-t’on pour une espèce réduite à cinq cents individus alors qu’il en suffit de deux pour la perpétuer (disons 10 en comptant les accidents/maladies) ? Tout simplement parce qu’une espèce réduite à cinq cents individus ne peut pas maintenir sa diversité et elle est condamnée. En isolant génétiquement des populations, tu crées des populations d’effectifs réduits et donc à plus faible diversité génétique (et donc à plus faibles capacités de survie). Ironiquement, ceux qui veulent "améliorer" l’espèce humaine par l’eugénisme font exactement l’inverse de ce qu’ils espèrent.

     

    "Il y a cent cinquante mille ans tous les hommes étaient peut-être à peau noire, sans groupe sanguin différencié et tous "Duffy" négatif, mais ce n’est plus le cas aujourd’hui."

    Et si tes descendants partent pour les 50000 prochaines années au Bénin et qu’on laisse faire la sélection naturelle, ils auront probablement à la fin la peau noire et un Duffy négatif.

    Accessoirement, ce ne sont pas "les blancs" qui ont acquis un nouveau gène mais "les noirs" qui l’ont perdu, ce gène étant défavorable dans les régions à paludisme.

     

    "Dans un certain nombre de milliers de générations, les dérives génétiques que l’on observe aboutiront à l’appartiton de nouvelles espèces d’hominidés, "

    Si tu interdis strictement tout brassage des populations, tu as raison. Si il y a brassage, tu as tort.

     

    "Même un âne pourrait le comprendre, à condition qu’il n’obéisse pas à une idéologie qui le lui interdise et qui lui commande de croire et de proclamer le contraire ! "

    Commence par ouvrir un bouquin de bio avant de prendre les gens de haut.



  • Svenn 6 mai 2008 13:03

    L’espèce humaine actuelle date d’environ 80000 ans, soit 4000 générations.

    Cela a permis l’émergence de caractéristiques génétiques chez certaines population mais ça ne va pas plus loin. Les européens ont par exemple une meilleure aptitude que d’autres populations pour digérer le lait, les tibétains ont des aptitudes supérieures en altitude et les japonais ont en moyenne une capacité supérieure à être bourré dès le premier verre de champomy.

    Mais ça ne sufit clairement pas à définir une race dont les individus seraient définis par telle ou telle caractéristique. Si on prend la couleur de peau si chère aux racistes primaires, où place-t’on les limites ? Parce que les scandinaves sont "blancs pales", les français sont "blancs un peu plus foncé", les italiens "blanc encore plus foncé", les tunisiens "beiges" et ainsi de suite. Donc ou met-on la limite ? Si on la met entre "blanc très foncé" et "beige très clair", les racistes vont avoir un problème parce que les iraniens ou les Afghans du Nord sont plus "blancs" que "beige".

    Si on rjoute d’autres gènes, ça ne sera pas mieux, à moins qu’une population vive totalement isolée sur une île pendant plusieurs milliers de générations, il n’y aura pas de sous-populations humaines suffisament distinctes pour parler de race. Et justement, il n’existe pas de telle sous-population isolée.

     

    Dernière chose, pour les quelques-uns qui voudraient "préserver la pureté de leur race", sous-entendu ils ont les meilleurs gènes et ils ne veulent pas mélanger avec des gènes inférieurs :

    Comme ils sont peut-être au courant, l’espèce humaine se reproduit par reproduction sexuée.Mode de reproduction particulièrement mauvais à première vue puisqu’il faut deux individus pour se reproduire au lieu d’un seul. Ca fait 50% d’énergie gaspillée pour rien. Sauf que la reproduction sexuée a en contrepartie un énorme avantage, celui justement de brasser efficacement les gènes, de sorte qu’un gène "favorable" se répand beaucoup plus rapidement dans la population. Accessoirement, "l’amélioration de l’espèce" est d’autant plus rapide qu la population est nombreuse, ce qui maximise les chances d’apparition d’un bon gène. A contrario, les sous-groupes peu nombreux se reproduisant entre eux aboutissent fréquemment à la fixation de gènes néfastes (cf les "fins de races" des familles royales. A force de se reproduire uniquement entre les quelques têtes couronnées, ils ont fixé le gène de l’hémophilie pour les enfants de la reine Victoria ou bien ils ont fixé des gènes conduisant à la démence, cf les empereurs romains, les ducs de Bavière etc...)
    Donc si vous voulez vous reproduire uniquement "en petit comité", c’est votre problème. Mais que vos descendants ne viennent pas pleurer parce qu’ils se font écrabouiller aux Jeux Olympiques par des "batards" ou si les Universités les plus prestigieuses au monde sont trustées par des métis.



  • Svenn 16 avril 2008 22:01

    "Un thésard n’a guère besoin d’anglais fluide, parfois pas du tout ."

    Un thésard en sciences qui ne parle pas anglais n’a absolument aucune chance, la quasi-totalité des communications (hors mathématiques) se faisant en anglais, même les revues scientifiques à comité éditorial français sont presque toutes anglophones. Je rappelle que le but d’une communication scientifique est de transmettre des données et des conséquences à l’ensemble du monde, pas à la vingtaine de personnes en France qui travaillent sur le même sujet que toi.

    "Seules les chercheurs ont besoin de suivre les meilleurs revues qui sont souvent en anglais, mais pour lire des résumés, il n’ets pas nécessaire de commencer à la maternelle et d’imposer l’angalis à 100% de la population ! De plus, cette situation a des effest pervers, financiers, politiques, scientifiques, individuels (les natives english parlent plus souvent et plus longtemps dans les congrès)."

    C’est sur que si on démarre l’anglais tard, on le maitrisera moins bien et on parlera moins dans les congrès.

    Oui l’anglais a sa place en primaire, bien plus que toutes ces aneries de semaine du gout ou d’éveil à la sécurité routière (ce n’est pas le boulot de l’école). Une fois qu’on aura viré tout ce qui n’a rien à faire dans les emplois du temps, on se rendra compte qu’il y a du temps pour faire du français, des maths et une initiation à l’anglais.

    Et si ça te gêne tant que ça d’entendre parler anglais à un congrès, imagine-toi un congrès où les russes parleraient en russe, les grecs en grecs et les japonais en japonais. Un congrès comme ça, je n’y vais pas même si c’est financé par le labo.

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