• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

shadrack

shadrack

L'humour est une façon de se tirer d'embarras sans se tirer d'affaire.
Louis Scutenaire

Tableau de bord

  • Premier article le 21/05/2018
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 1 94 184
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Ses articles classés par : ordre chronologique




Derniers commentaires



  • shadrack shadrack 24 septembre 2019 15:29

    @Séraphin Lampion

    Votre dernière phrase montre ipso facto votre lecture remarquablement erronée du christianisme. 

    Mais n’oubliez pas, au troisième diguedondon.. 

    Cordialement.



  • shadrack shadrack 19 septembre 2019 12:28

    @Destouches_

    Pour e.g. Françoise Héritier comme pour de très nombreux autres anthropologues ou ethnologues,

    "les seuls exemples que l’on a des sociétés matriarcales sont mythiques. Des sociétés où le pouvoir serait entre les mains des femmes avec des hommes dominés n’existent pas et n’ont jamais existé. Il n’y a pas de sociétés matriarcales, parce que le modèle archaïque dominant sur toute la planète est en place dès le départ.

    Il y a une confusion avec les sociétés matrilinéaires qui n’impliquent pas un matriarcat.




  • shadrack shadrack 19 septembre 2019 12:07

    @Fifi Brind_acier

    « quand Bruxelles & Macron auront saccagé les retraites par répartition  » :

    n’importe quoi. 



  • shadrack shadrack 18 septembre 2019 13:16

    Parmi les religions, in fine peu nombreuses, le christianisme s’est imposé comme étant première dans le monde, en terme de quantum comme en terme d’apport théologique majeur. Si Marie a été enfantée par l’Esprit, c’est pour répondre à cette ambiguïté charnelle. Ainsi, Marie est le deuxième être humain du christianisme, personnage pourtant central, et on retrouve toute cette symbolique dans e.g. Notre Dame de Paris ou Notre Dame de La Garde à Marseille.

    Mais Dieu, forcément premier dans cette hypothèse, est un mâle, Jésus Christ, le logos incarné qui lui est consubstantiel, est un mâle. YHWH, Abraham, Moïse, les prophètes, Allah, Mahomet, Brahman, Siddharta Gautama, Confucius, Lao Tseu, Zoroastre etc.. sont tous des mâles : le principe fondateur est masculin, la matrice est féminine. Aujourd’hui, certains s’accordent à penser que la société doit évoluer vers plus d’équité, plus d’égalité, plus de parité. Je le crois aussi, et la cause féministe est juste quand elle prétend équilibrer les rapports hommes/femmes vers plus de justice. Mais dans sa radicalité, elle tend à vouloir supprimer les fondements du patriarcat sans autre considération que athée, sociologique, juridique, éthique.

    La féminisation de la société, qui tend à sacraliser excessivement la femme au détriment de l’homme, est une lecture tronquée de l’histoire de l’humanité, et sa seule motivation athée ne saurait la représenter dans ses fondements. La femme a besoin d’une bien meilleure reconnaissance de son rôle dans l’humanité, dans toutes ses composantes, donc d’un plus grand respect, mais elle ne doit pas le faire dans une réaction culpabilisante contre l’homme mais avec l’homme, i.e. dans une relation d’amour et non de rejet voire de haine motivés par un esprit de revanche.

    Pour Hegel, toute philosophie revient à ’saisir la pensée de son temps’. Mais il disait également, comme fondement de La philosophie dans son acception holiste : ’le Vrai, c’est le Tout’, i.e. que la Vérité est la somme de toutes les philosophies dans l’Histoire humaine, et il incluait bien évidemment toute la théologie chrétienne comme fondement ultime de cette Vérité.



  • shadrack shadrack 18 septembre 2019 13:13

    Le modèle patriarcal, la référence originelle dans le monde, ne s’est pas imposé sur le seul critère différentiel de la force physique, loin de là. Hommes et femmes sont physiologiquement différents et complémentaires, c’est le principe sexué.

    A l’origine, la force physique distingue la virilité de l’homme, la maternité et l’attrait sexuel distinguent la femme. Puis l’humanité évolue, lentement. Les philosophies se succèdent, pas si nombreuses au demeurant, chacune proposant une éthique de son temps (avec une théorie et une sotériologie, les trois axes de toute philosophie). Aujourd’hui, et depuis environ un siècle, on aboutit enfin dans nos sociétés modernes à un constat culturel : hommes et femmes sont égaux de jure et de facto, rien ne peut justifier quelque inéquité et, surtout, quelque inégalité.

    Fort bien, mais c’est omettre deux caractéristiques fondamentales : 

    1) La sociologie des religions nous apprend que toutes les civilisations ont été ou sont religieuses, à l’exception de la petite frange constituée par l’homme blanc occidental contemporain, la France, pourtant fille aînée de l’Église, étant représentative des convictions athées, comme une figure de proue mais comme une quasi exception dans son ratio. Mais, encore aujourd’hui, les religions sont largement majoritaires dans le monde (85%). C’est ce qui explique en grande partie la résistance sociétale à l’égalité stricte. Il y a une corrélation évidente entre athéisme et féminisme : l’émancipation de Dieu d’un coté, l’émancipation de la femme de l’autre, dans l’espoir de venir enfin à bout du patriarcat.

    2) Celui-ci s’est construit sur une double caractéristique. Si la force physique permettait d’emblée aux hommes de dominer voire d’asservir les femmes, il y avait tout autre chose. Toute cosmogonie polythéiste et toute religion s’appuient sur la masculinité première, que ce soit dans son fondement ou dans sa représentation, et la femme est toujours seconde, compte tenu de sa double spécificité charnelle, sexuelle et maternelle.

Voir tous ses commentaires (20 par page)

LES THEMES DE L'AUTEUR

Tribune Libre Politique Religions Philosophie

Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv