Ne restent plus donc que deux opérateurs, l’abstraction et l’application travaillant sur des expressions faites de simples mots, réductibles à 0 et 1. Et là on peut imaginer le Yin et le Yang tournant sans fin l’un autour de l’autre, évaluant/réduisant les expressions jusqu’elles soient réduites à zéro, l’Univers fait de matière et d’information. Mon père, né à Toulouse, aurait dit « ça ou peigner la girafe .... » C’était un sage.
@perlseb « On mesure l’intelligence d’un individu à la quantité d’incertitudes qu’il est capable de supporter. » (Emmanuel. Kant) et « L’intelligence ce n’est pas ce que l’on sait mais ce que l’on fait quand on ne sait pas. » (Jean Piaget).
@eau-mission Le numérique oui, mais comme un nuage (cloud ?, noosphère ?) de données et de codes en interaction, homoiconiques, un programme universel en cours d’exécution. ok, je sors ...
@Gollum « En fait mon intuition serait qu’il n’y a pas de réelle contradiction entre esprit et matière, je serais assez pour une vision moniste où les deux sont consubstantiels l’un à l’autre.. Bref un truc à la Spinoza quoi. » C’est bien ainsi que je le vois : http://lambdaway.fr/workshop/?view=noosphere pas comme un dogme, mais comme un filtre pour explorer tout çà.
Churchil aurait dit à propos des français : « Il y a 10%
de résistants, 10% de collabos, 80% de pécheurs à la ligne. » Remplacez
« français » par ce que vous voulez, ça marche presque toujours. C’est ma
grille de lecture, notamment dans tous les conflits (Elites/peuples,
riches/pauvres, hommes/femmes, antivax/provax, colonisateurs/colonisés,
parisiens/bouseux, Russie/Ukraine, Israël/Palestine, ... )
De plus, s’il n’y avait que les « zélites » qui soient corrompues, par le pouvoir et autres, mais que peut-on espérer de peuples eux-même abrutis, isolés, fatigués par le rouleau compresseur des médias en continu, les Netflix, les Facebook, la malbouffe, l’environnement pollué par le bitume et les hangars à perte de vue ... ?
C’est bizarre, l’épisode du Covid a été pour moi un révélateur. Réveil difficile. J’ai du mal à imaginer une « bonne » révolution.